mercredi 17 juillet 2013

Code Quantum raconte l'histoire d'un compagnon du Docteur




Dans  Code Quantum,au fur et à mesure des épisodes, pour expliquer la présence de Sam à toutes ces époques différente, on suggère de plus en plus ouvertement une mission donnée par "Dieu".
Cette justification scénaristique est faible. D'abord parce que ça ressemble trop au "Deus ex Machina", mais surtout parce que ça contredit le thème principal de la série, qui concerne, la science, les quanta, et la technologie.



Celui à l'origine de toutes les aventures de Sam, ce n'est pas Dieu, c'est le Docteur. Docteur Who.
Il s'habille de façon exubérante. Il utilise un outil technologique miniature, un tournevis sonique, pour communiquer avec une entité informatique "Ziggy". Ou plutôt, comme on a coutume d'appeler l'appareil qui permet au docteur de voyager dans le temps: le Tardis.
Le docteur s'appelle ici Al. C'est l'homme qui est tout le temps au coté de Sam pour l'aider à résoudre les problèmes de l'époque en cours. Il y a une seule différence entre le Docteur, tel que nous le connaissons, et Al. Si tout deux partage l'excentricité, les gadgets, l'énergie, et la volonté d'aider, Al, lui n'a dans Code Quantum aucun moyen d'action. C'est soi-disant un simple hologramme.



C'est ce qu'il veut faire croire à Sam.
Le docteur est un être à qui une vie infinie a enseigné la compassion, et l'amour des humains. Code Quantum est exactement la même série que "Docteur Who", mais raconté du point de vue d'un compagnon.



Car le docteur feint,à chaque fois, de laisser ses compagnons résoudre les problèmes.
Dans la réalité, pour les compagnons, ce n'est pas le Docteur qui agit pour sauver le monde avec leur aide, ce sont eux, simples humains qui agissent seul. Le docteur, à leur yeux -et par sa capacité à voyager dans le temps, donc à disparaître de leur vue en un instant pour réapparaître ailleurs le moment suivant- n'est qu'un hologramme qui les aide à accomplir leur mission.



Al est donc le docteur le plus humble, le plus effacé, celui qui a laissé ses compagnons croire qu'ils étaient les héros de la série. Seulement ils ne sont pas complètement dupe. Dés qu'il voyage dans le temps, Sam c'est que c'est la faute du Docteur. Aussi sa première réaction en arrivant à une époque et d'appeler le seigneur du temps à l'aide: "Oh Brave Who" dit-il toujours en arrivant quelque part.




mercredi 10 juillet 2013

Lao Tseu est un hoax pour humilier Confucius





A l'époque dite des "Royaumes Combattants" (Ve av. JC) en Chine on voit apparaître un conflit bien moins mortel: Le Confucianisme contre la Taoïsme. A Lao Tseu on attribut l'écriture du Tao-To-King ouvrage fondateur de la philosophie Tao, que l'on peut, si l'on ne craint pas la simplification, résumer en la philosophie du "Lacher-prise".
Son adversaire du moment c'est Confucius, qui est un peu à la religion, ce que le plan comptable général est au hip-hop et à la Techno. Il insiste sur la pratique des rites, le respect des ainés, et tout ce qui de prêt ou de loin vise à maintenir la société dans le calme. Pour l'époque sanglante, c'est un peu justifié.



Le souci de Lao Tseu, c'est que son histoire connue est bien plus rocambolesque que celle de Confucius, pourtant aussi ancien.
On prétend qu'il fut Archiviste pour un prince, la s'arrête la seule information crédible de sa biographie. Le reste de sa vie contient les éléments suivants:
  • Il est est resté Quatre_vingt dix ans dans le ventre de sa mère
  • Il est né les cheveux déjà blanc
  • Sa mère la conçu en mangeant une prune
  • Confucius, esprit rationnel et peu enclin à l'exagération l'appelle "le dragon"
  • Il possède des lobes d'oreilles immenses
  • Il vécu plus de trois cents ans
  • Il parti vers l'ouest en chevauchant un buffle.
  • Il écrivit le Tao-To-King juste avant de disparaître
Et cela c'est sans prendre en compte les "miracles" que le peuple lui attribut, comme à l'ensemble des premiers maîtres du Taoïsme (marcher sur l'eau, voler dans les airs, etc), et que, vraisemblablement personne de censé, ne croyait déjà à l'époque.



En comparaison, de Confucius on sait qu'il a eu une vie normale. Il a servi plusieurs ministre, a été chassé par certains, et est mort à un âge normal. On ne parle même pas de sa naissance, ou n'intervient aucune prune, ni durée intra-utérine anormal.



Pourquoi tant d'élucubration sur la vie de Lao Tseu en comparaison de son adversaire idéologique du moment?



Le Tao-To-King nous donne la réponse. Le Tao-To-King, n'a pas de ponctuation, pour le chinois, c'est primordiale pour comprendre la signification de certains mots. Du coup, le livre n'a aucun sens. Au XIX eme certain ont pu penser qu'il parlait de Jéhovah. D'autre on cru y lire un message sur la sainte Trinité.
Aujourd'hui encore on compte 5 types de traduction possible rien que pour la première phrase du livre: "Le Tao dont on peut parler n'est pas le Tao véritable"
Les sinologues se battent donc depuis 2 siècles pour savoir qui d'eux à raison. Et chacun a suffisamment d'argument (rien qu'en changeant la place de la ponctuation) pour être crédible. Peu importe.



Ce qui compte c'est que le texte ("Qui détient le grand symbole peut parcourir le monde" ou dans d'autres version "Qui possède le Tao, tous viennent à lui") est un charabia délirant, contenant une promesse de sagesse cachée.
Et pour cause il a été volontairement écrit ainsi. C'est une vaste blague. C'est un livre de parodie de l'enseignement de Confucius, bien trop sérieux et censé.



 C'est pour cela qu'on lui donne un personnage improbable comme auteur : "Lao Tseu" signifie littéralement "le vieil enfant". Pour cela qu'on prétend que Confucius montrait du respect à ce vieux fou, aux grand lobes d'oreille qui chevauche les buffles: Pour signaler l'idiotie de Confucius.

Quand il disparaît à l'ouest, on prétend de Lao Tseu s'est réincarné pour apporter le Tao dans les siècles futur. Il est facile de penser qu'à notre époque il s'est incarné dans un autre adepte de la philosophie, que l'on surnomme aussi parfois "le dragon". Si Lao Tseu, existe aujourd'hui, il s'agit sans aucun doute de Jean Claude Vandamme. Tout comme le philosophe-karatéka brise les noix entres ses fesses, Lao Tseu aussi, faisait des choses avec les prunes.







mercredi 3 juillet 2013

"L'étranger" de Camus est un western spaghetti



On a coutume  de justifier le titre du livre par le fait que Meursault, est "étranger" à la vie, au monde qui l'entoure, aux circonstances.
La vérité est pourtant plus simple: Meursault est juste un étranger dans un pays colonisé.



Un pays chaud, aride, ou l'homme est un loup pour l'homme, et ou il n'y a pas de loi, que celle que l'on se fait avec son colt.
Ce que Camus a voulu écrire, c'est un western. L'histoire d'un homme seul qui doit survivre dans un monde hostile. Le premier indice apparaît au tout début du livre: Meursault va au cinéma. Camus indique ainsi l'inspiration qu'il y a derrière son livre.



Puis les scènes s’enchaînent reprenant toujours les thèmes traditionnel du western. Un cow-boy couche avec un squaw puis l'abandonne.Menacé par les indiens il se réfugie dans un ranch isolé au bord du désert. Il demande l'aide de Meursault, le revolver le plus rapide de ce coté ci d'Alger.



Malheureusement  les indiens retrouve les cow-boy dans leur maison isolé. La scène mythique qui suit respecte au détail prés les règles crées par Sergio Leone pour mettre en scène un duel.



Meursault est seul face à l'indien (ou l'arabe, en tout cas l'occupant légitime d'un pays qu'il est en train d'envahir).
Il possède son arme. L'indien a lui aussi un revolver. Camus ne précise a aucun moment que c'est un couteau. Il parle du soleil qui se reflète sur une lame. Cette lame peut aussi bien être le canon du pistolet.
Il parle du Soleil qui aveugle Meursault, pour signifier qu'il a choisit la mauvaise place, celle face au soleil. Seul les meilleures tireur peuvent gagner un duel face au soleil.
Meursault est LE meilleur tireur du Maghreb,il abat l'indien d'une seule balle. Par haine, par racisme, il vide le chargeur sur cet indien qui empêche la conquête complète de ce coin du monde qu'il a décidé de faire sien.



La seconde partie illustre comment le Shérif met fin aux agissement de Meursault, devenu trop incontrôlable, dans une Algérie qui tente une dernière fois de trouver une solution pacifique à la conquête de l'Ouest.
Le procès sera expédié. Cela montre le changement de mentalité: On ne peut plus supporter les héros individualiste, la colonisation se fera désormais par l'administration et l'assimilation.
Meursault est condamné à être pendu... Ou autre chose de désagréable passera sur son cou.



On peut se demander, plus précisément, de quel célèbre cow-boy Camus à voulu conter l'histoire. La réponse, une fois encore, est donné par l'auteur ou début du livre. Si la mère de Meursault est morte c'est pour insister sur le fait que Meursault est encore un enfant. Le fils de sa mère. Cet enfant, doué avec les armes à feu, c'est "Billy the Kid", le pistolero qui disait de lui même : "J'ai tué 23 hommes, sans compter les étrangers"