vendredi 27 décembre 2013

Fin d'une année


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Ce blog commencé il y a un an était presque une plaisanterie. Reddit venait de lancer le subreddit "r/FanTheory" suite à un post à succès ou de nombreuses théories originales avaient été proposé.

Ce subreddit ressemblait aussi à une blague. Très rapidement la majorité des "théories" se résumaient à "le protagoniste imagine tout cela alors qu'il est dans le coma". Ce qui donna naissance au second subreddit : "r/shittyFanTheory" pour se moquer des idées fixes du premier.

J'ai participé semi-activement à ces 2 subreddit, mais mon anglais est trop aléatoire pour que ma pensée s'exprime correctement. C'est ainsi que j'en suis venu à créer ce blog.

Avec des théories parfois grotesques, plus rarement recherchées, j'ai toujours présenté des choses originales, évitant les interprétations sans doute plus solides et intéressantes de ces subreddit dédiés.

Dans le même temps, j'ai publié deux livres pour enfant. Trois si l'on considère que le tout premier a été publié il y a juste un an, peu avant le début officiel de ce blog. Le processus entre écrire de la fiction et l'interpréter n'est pas si différent. Entres les deux l'interprétation et sans doute la plus délicate parce qu'on ne peut pas inventer du matériel.

Aussi, au bout d'une année, un livre "qui a tué les dinosaures", finit ce que "qui a tué Cléopâtre" avait commencé. J'écrirai sans doute d'autres romans de fiction, j'aurais plus de mal à interpréter d'autres oeuvres, apres les 50 déjà proposées. Ce blog sera sans doute bien plus sporadique désormais.

Et qui sait, peut-être un jour je publierais un livre avec toutes les interprétations postées ici (et quelques autres) en les retravaillant et les précisant.

mercredi 18 décembre 2013

Dark Vador n'est pas le père





Quand Dark Vador demande à Luke de chercher dans ses sentiments pour confirmer qu'il est bien son père, Luke a une réponse limpide :" non ! »

Ce n'est pas un « non » de rejet de la vérité comme le prétend le film. C'est une réponse juste. Luke, doué pour la Force, a cherché dans ses sentiments. Il n'est pas le fils de Dark Vador. C'est bien pire que cela, et c'est pour cette raison qu'il crie ce « non » avec horreur.

Quand Anakin rencontre Padme c'est un enfant d'une dizaine d'années. Elle est déjà une femme accomplie investie dans la politique de sa planète. Même en grandissant elle ne peut pas considérer ce garçon impulsif pour plus que ce qu'il est : un garçon impulsif qu'elle a sauvé de l'esclavage. Aussi quand, jeune adulte, il fait des avances à cette femme, elle l'ignore. Ou plutôt elle l'ignorerait, si ce jeune Jedi n'avait pas un précepteur séduisant. Un homme de son âge, posé et responsable comme elle. Elle utilise le jeune Anakin pour se rapprocher d'Obiwan.

Peut-être même séduit-elle le jeune Anakin pour éloigner le trop sérieux Obiwan de son célibat de Jedi.

C'est pour cela que Luke crie « non ! » quand Vador prétend être son père. Parce qu'il prend alors conscience que son vrai père est l'homme qu'il a rencontré il y a peu. Cet homme qui s'est sacrifié pour lui permettre de s'échapper de l'étoile de la mort. Il crie parce qu'il comprend que son père qu'il a à peine connu est mort.

Il comprend, aussi sans doute aussi pourquoi Dark Vador a cédé au côté obscur. Padme ne lui a pas donné deux enfants, ce sont les enfants d'Obiwan. C'est pour cela qu'il les abandonne et rejoint l'empereur. Tout cela à cause de son vrai père : Obiwan.

Ce père qui n’a décidé de ne plus mentir à son fils. Obiwan qui se laisse tuer par Vador dans l'étoile noire. Il ne se défend pas, parce qu'il a dit à Luke que Vador avait tué son père. Ce qu'il a dit est vrai : il laisse Vador le tuer.

mercredi 11 décembre 2013

Le monde d'Avatar est détruit à la fin










En 1979 l'écrivain Franck Herbert publie le roman de science-fiction « L'incident Jésus ». Le titre dissimule plus qu'il ne révèle le sujet du roman. 30 ans plus tard, le cinéaste James Cameron réalise une adaptation du livre : Avatar.

Dans le roman des humains ont voyagé jusqu'à une planète où la faune et la flore sont dangereusement mortelles pour eux. C'est comme si toutes les calamités de l'univers s'étaient installées sur cette petite planète. Pour cette raison ils décident de la nommer « Pandore » du nom du personnage antique qui, d'après la légende, ouvrit la boite où les dieux enfermaient les maux de l'humanité.
Pandore, c'est important, est composée en majorité d'un immense océan.
La Pandora de Cameron, elle, est recouverte de forêt, mais les dangers sont les mêmes.

Dans le livre, la base où sont installés les humains possède un périmètre. C'est un élément important du récit. Certains humains, pour prouver leur valeur, courent autour du périmètre, pourchassés par les fauves de Pandore. C'est pour cela que le commandant dans le film parle spécifiquement du « périmètre » qui entoure la base, sans que cela ne revienne dans le film. Mais la première poursuite de Jack par le monstre à six pattes donne une représentation visuelle de ce que le livre appelle « se faire le péri »

Les humains du livre manquent de nourriture. Ils décident d'explorer l'immense océan pour en trouver, mais en sont empêchés par une algue omniprésente. Cette algue clignote de lumière fluorescente. Comme toutes les plantes dans le film. Cette algue hypnotise les humains leur faisant perdre conscience. Pour cela, elle est considéré dangereuse. Pour obtenir les ressources de la mer, les humains décident d'éliminer cette algue.
Cette algue semi-consciente, fluorescente qui couvre l'ensemble de la planète a un nom. Elle s'appelle « Avata »
 (sans « r »)

C'est maintenant que l'on peut mieux saisir les implications pour le film. L'algue Avata est intelligente. Elle hypnotise les humains justes parce ce qu'elle tente de communiquer avec eux. Avata, comme Eywa dans le film, non seulement peut communiquer avec les animaux de la planète, mais elle a un rôle bien plus important. C'est l'algue qui, en s'accrochant aux rochers, retient l'océan de la planète.
De la même façon, les rochers de la planète du film volent. Ils ne sont retenus que par de longues lianes.
Quand les humains détruisent Avata, l'océan recouvre le monde en quelques années. Pareillement quand les militaires détruisent l'arbre central, la planète entière va se déliter.

Dans le tome qui suit l'Incident Jesus, Herbert décrit un monde couvert d'eau ou les humains vivent sur des embarcations géantes. On peut penser que la suite d'Avatar sera semblable : des navi dérivant sur des rochers volants, isolés les uns des autres et manquant de ressources.



mercredi 4 décembre 2013

Dans Inception c'est Cobb la cible








Il ne fait aucun doute que la toupie continue de tourner. Tout simplement parce que jamais on ne la voit s’arrêter. Mais ce n'est pas le propos d'Inception.
Le propos n'est pas non plus de convaincre l'industriel Robert Fisher de démanteler l'empire de son père. Toute l'opération est un leurre pour emmener Dom Cobb là où il doit être : dans les limbes.

Le film malgré ces différences temporelles reste en permanence raconté dans l'ordre chronologique.
On voit une scène dans le rêve de l’hôtel puis un morceau de la course poursuite avec le van, dans l'ordre parce que le temps dans l'hôtel est bien plus long. Chaque événement est bien consécutif du précédent (même dans des lignes temporelles différentes).

C'est important parce que la première scène du film. Donc celle qui se déroule le plus lentement est la rencontre dans les limbes entre Cobb et Saito.
Cette scène dure quelques secondes. La fin de la scène à lieu à la fin du film. Tout ce qui passe entre le moment où Saito parle à Cobb en jouant avec la toupie, et le moment où Cobb lui explique qu'il doit revenir, cet intervalle très court dans les limbes est le temps nécessaire pour monter toute l'opération.

Parce que c'est cela la mission de Cobb : récupérer Saito perdu dans les limbes. Il a été embauché par la firme de Saito qui veut récupérer son PDG en train de rêver sans espoir de retour.
C'est pour cela que Cobb est jeune, il vient d'arriver dans les limbes. Alors que Saito est là depuis plusieurs dizaines d'années (quelques jours dans le monde réel).
Pour inciter Cobb à ramener Saito, ceux qui le manipulent (car c'est Cobb la cible) montent l'idée de la fausse inception de Fisher.

 Un faussaire prend l'apparence de Saito pour créer des moyens de pression sur Cobb. Tout le film est un rêve. C'est pour cela que personne n'arrive à tuer Cobb au Kenya quand il est coincé dans une impasse trop étroite. Les tueurs loupent un éléphant dans un couloir. Le faussaire sauve Cobb sous la forme de Saito pour que ce dernier lui en soit reconnaissant. Personne ne bronche quand Saito achète une compagnie aérienne, avant même que l'inception soit censé se dérouler dans l'avion. Dans le rêve tout est plus facile.

Dans un film où les noms sont si transparents et symboliques, Fisher est le plus important. Ficher, le pécheur est celui qui permettra d'attraper Cobb et de l'envoyer dans les limbes. Toute l'opération consiste à tuer Fisher, qui disparait donc dans les limbes le premier. Puis Saito, qui, par un hasard trop calculé, est le seul à avoir reçu une blessure durant la fusillade, part aussi dans les limbes.
Cobb, piégé, dois aller les chercher.
L'idée lui est suggérée par Arianne. Non pas parce que c'est l'architecte. Mais parce que c'est elle qui doit guider Cobb. Personne ne la connait dans l'équipe. Elle est nouvelle, elle apprend vite, car en fait elle travaille pour Saito : elle doit diriger Cobb pour qu'il aille sauver son patron.

Quand Cobb a enfin accompli sa mission. Il retrouve ses enfants. Ses enfants n'ont pas vieilli par rapport à son souvenir. Ils portent la même robe rouge et la même chemise à carreaux marron que quand il les a quittés prétendument des mois avant.
C'est parce qu'il n'a jamais été accusé du meurtre de sa femme. Parce que sa femme n'est pas morte. Parce que tout cela était destiné à l'inciter à sauver Saito, un parfait inconnu, de sa dépendance au rêve.

mercredi 27 novembre 2013

Le seigneur des anneaux est une oeuvre d'anticipation





Il était impossible de confier l'anneau aux aigles pour qu'il l'emmène au Mordor. Les aigles n'auraient pas survécu au voyage. Pour passer par dessus la chaine de montagne qui entoure Mont Doom, il faut s'élever haut dans le ciel. Tellement haut que l'on s'approche trop du soleil. Les aigles ne pouvaient pas voler aussi haut.

On parle peu du soleil de la terre du milieu. Parce qu'il est particulièrement petit. C'est une boule de feu de quelques kilomètres de diamètre seulement. Cette boule de feu est au centre de la Terre. Parce que quand Tolkien parle des « terres du milieu » il ne s'agit pas d'un nom propre. Il s'agit d'un endroit. Toute la saga du seigneur des anneaux se passe au centre de la Terre. Au milieu d'une terre creuse.

Le mythe de la terre creuse (selon laquelle on peut vivre dans une boule éclairé par une boule de feu en son centre) est à la mode quand Tolkien publie son roman, peu après la Seconde Guerre mondiale. On sait que les nazis ont tenté d'atteindre l'intérieur de la terre en cherchant des ouvertures aux pôles. On prétend que certains ont trouvé ces passages.
Tolkien fait sienne l'idée d'une terre creuse habitable. Contrairement à Jules Vernes, il peuple la sienne d'elfes, de nains et de dragons. C'est la terre du milieu. 

Là, encore traumatisé par l'horreur nazie (Tolkien a écrit très tôt au gouvernement américain, pour l'inciter à entrer en guerre contre l'Allemagne) il suppose qu'Hitler s'est échappé et tente de créer une dictature. Les orcs ultras violents et organisés par Saroumane ressemblent trop aux armées contemporaines pour être l'effet du hasard.

Tolkien fait un récit de futur alternatif dans lequel Hitler s'est échappé au centre de la Terre, où il continue ses exactions. C'est pour cela que Frodon doit voyager jusqu'au mont Doom à pied. Ce n'est pas là-bas que l'anneau a été forgé. Il n'y a aucune trace de forge au mont Doom. Le volcan est un passage. Un passage vers la terre extérieur, notre terre.
Frodon ne peut jeter l'anneau qu'à cet endroit. Notre terre est le seul endroit où Hitler ne viendra pas le chercher.

mercredi 20 novembre 2013

Il y a une sequence précise conduisant aux événements de Cloverfield




On peut attribuer à l'ironie le titre du film de Matt Reeves : Cloverfield, le champ de trèfle à quatre feuilles. Aucun des protagonistes ne semble avoir de la chance. Des six protagonistes (Rod et Beth son amoureuse, Hud et la femme qu'il convoite, Jason et sa femme Lily), ceux qui survivent à l'attaque du monstre sont peu nombreux.

Pourtant à y regarder plus intensément on se rend compte qu'un personnage a, au fond, énormément de chance. Tellement de chance qu'il semble en effet avoir trouvé un champ de trèfle et que tous ses voeux se réalisent.

La femme qu'il aime depuis l'enfance, lui rend enfin son amour. C'est particulièrement étrange que ces deux là, se connaissant si bien depuis si longtemps décident soudainement de tomber amoureux. Ou plutôt c'est étrange que la femme qui s'est refusée à Rod pendant des années le trouve enfin à son goût. Professionnellement aussi, il obtient un poste de vice-président. Il doit partir au Japon pour prendre son poste. Et ses amis lui organisent une mémorable fête le 22 au soir.

Le 22 est le jour où le monstre attaque et tue les uns après les autres les amis et la famille de Rod.
Que s'est-il passé entre la bonne fortune de Rod et le 22 au soir ?
La véritable question est : pourquoi Rod doit-il partir au Japon ?

Le 21 dans un futur sans doute très lointain un vaisseau spatial, crée par un consortium Américano-Japonais dans un alliage ultra moderne, passe à proximité d'un trou noir. Une sphère dorée géante se matérialise dans le vaisseau et ce dernier s'écrase dans le Pacifique. Dans le passé. C'est ce que raconte le livre de Michael Crichton (ou le film de Barry Levinson) : Sphère. D'après le journal de bord du vaisseau, la rencontre avec la sphère se passe le 06/21/43 dans le nouveau calendrier du futur.
Ce qu'il convient de retenir, c'est que le 21 est la veille de l'arrivée du monstre sur New York.
Rod , comme les protagonistes de Sphère, est entré dans le vaisseau spatial.

Rod a participé au contact avec la Sphère. C'est son métier. Une mission qu'il a si bien accomplie qu'il a été promu vice-président.
Ou, peut-être, a-t-il été promu parce que le pouvoir de la Sphère consiste à accorder les voeux de ceux qui l'observent. Tous les voeux. Comme celui d'avoir une amie d'enfance tombée amoureuse de vous.

Le 21 à New York, la chance de Rod semble tourner. La femme qu'il aime vient à sa fête avec un autre homme. Rod est dévasté. Il utilise le pouvoir de la Sphère. Le pouvoir d'accorder n'importe quels voeux. Il fait apparaître le monstre qui détruira New York et la statue de la Liberté.
La sphère chez Crichton a la même particularité. Elle fait apparaître un calamar géant issu du livre « 20 000 lieues sous les mers » sur les désirs d'un de ses observateurs qui se sent menacé.

Rod fait apparaître le monstre pour se venger de Beth. Il n'hésite pas, via le monstre, à tuer son propre frère qu'il tient pour responsable de sa douleur. Puis, avec le contrôle sur la sphère, il convint Lily (la femme de son frère), et son meilleur ami de le suivre pour « sauver » Beth. Et malgré le monstre ces deux-là le suivent. Même une quasi-inconnue, qui ne l'a jamais vu plus de trois fois, Marlena le suit.
Alors que New York est attaqué par un alien géant, et que les militaires vont bombarder la ville, ces trois-là suivent Rod pour qu'il retrouve une femme qui ne l'aime plus.

La Sphère a beaucoup de pouvoir. 
C'est pour cela que Lily n'est pas affectée par la mort de son mari. C'est pour cela que Marlena accepte de mourir. C'est pour cela que Rod à la fin du film, le 23 au petit matin, laisse un message. Il comprend qu'il n'a pas la force mentale pour utiliser les vœux qui lui sont donnés. Tout comme ceux dans le futur qui ont trouvé la Sphère le 21. Parce que ses voeux sont devenus mortellement dangereux le 22.

mercredi 13 novembre 2013

La MNU ne cherche pas les armes des Prawns dans District 9







La MNU, à l'instar de HAL décalant les lettres pour signifier IBM dans L’odyssée de L'espace, n'est qu'un substitut à l'organisation multinationale : l'ONU.

Le film (District 9 de Blomkamp) prétend que l'organisation cherche à utiliser les armes des aliens (Les Prawns, ou crevettes). Cette prémisse au film n'a aucun sens, puisque les armes aliens sont liées à l'ADN de leurs créateurs. Aucun humain ne peut les utiliser. Une fois cette découverte faite, la MNU n'a plus de raison d'exister. Elle a d'autant moins de raison, que les armes aliens n'ont pas d'avantages particuliers par rapport aux armes humaines.

Par contre, les armes sont un symbole phallique évident. Et c'est cela que recherche la MNU : la vigueur sexuelle des aliens.
Si le film est transparent sur le thème du racisme, il traite aussi ici de la façon la plus grossière dont s'exprime le racisme. Un des aspects récurrents du racisme est de vanter les performances sexuelles de la « race » que l'on déteste. C'est ce qui donne la « force des Turcs », les dimensions sexuelles des Africains, la fécondité des Asiatiques. Tous ces préjugés sont destinés à conférer à l’espèce à qui on les applique un côté animal. Le sexe est une pulsion animale, et donc on sursexualise les humains que l'on désire dénigrer.

Et c'est de la même façon que se comportent les humains vis-à-vis des Prawns. Le nom même de Prawns (crevettes) n'est pas seulement lié à leur apparence (qui n'a rien d'une crevette), mais au surnom de crevette dont on affuble parfois le sexe masculin.

Les Prawns sont, en quelques années, prétendument passées d'une population de 1 million à leur arrivé à 2,5 millions au moment du film. C'est cette vigueur sexuelle que la MNU cherche à obtenir en fait. C'est aussi elle que les Nigériens recherchent en mangeant les Prawns. Manger rituellement son ennemi a toujours été un moyen d'obtenir ses qualités. Les Nigériens non plus ne cherchent pas les armes des aliens, ils cherchent leur vigueur sexuelle.

Les aliens raffolent de nourriture pour Chat. La seule particularité de la nourriture pour chat, c'est qu'elle contient de la Taurine, un acide aminé que les chats ne peuvent pas synthétiser par eux-mêmes. La Taurine, bien entendu, vient du Taureau, fameux symbole sexuel.


Le film ne peut pas être plus explicite que dans la scène ou Markus subit les effets du gaz. La canette qui contient le carburant possède une forme résolument phallique.
Le contenu de cette canette est d'une seule goutte d'un liquide surprenant. Une seule goute, et cette goutte permettra à l’immense vaisseau alien de faire le voyage de retour vers sa planète. On peut difficilement mettre plus d’énergie dans un seul liquide contenu dans un tube.


C'est pour cela que la femme de Markus ne parait pas si triste à la fin. C'est pour cela que quand elle caresse la fleur offerte par son mari devant les équipes de télévision, on comprend qu'elle voit encore son mari, et qu'elle ne s'en plaint pas.



mercredi 6 novembre 2013

Dana Scully n'a jamais aimé Mulder




Juste avant de mourir, à la fin d'une des dernières saisons de X-files, l'homme à la cigarette dit « ne fais confiance à personne ». Comme si ce n'était pas déjà la devise de Mulder depuis longtemps. Comme si Mulder au long des dizaines d'épisodes précédents avait accordé sa confiance aveuglement.

Dans le pilote de la série, Fox Mulder doit travailler pour la première fois avec Dana Scully. Il comprend, et il lui signale immédiatement qu'il n'est pas dupe. Il sait qu'elle n'est là que pour le surveiller. Il ne fait confiance à personne.
L'amitié entre ces deux personnages à quelque chose de forcé. Quiconque à des croyances un peu litigieuses, les fantômes, l'astrologie, l'acupuncture, l'homéopathie ressent un certain énervement quand quelqu'un d'autre rejette ces croyances. La situation est encore pire pour quiconque s'estime rationnel : entendre des élucubrations dont on a la preuve qu'elles sont erronées rend agressif.
Il n'y a aucune raison que Scully puisse supporter Mulder. Non seulement il croit en des mythes ridicules. Mais en plus, il méprise la seule croyance qu'elle possède : sa foi religieuse.


Scully déteste Mulder. Elle ne le montre pas. Pourtant les producteurs de la série ont parfaitement expliqué son rôle véritable au cours de nombreux épisodes : Scully surveille Mulder.
C'est toujours à cause de Scully que Mulder échoue à rapporter les preuves du paranormale. Il a fréquemment le choix entre sauver sa collègue ou sauver un indice. Il choisit sa collègue à chaque fois. Scully a parfaitement réussi son infiltration. Et c'est à cause d'elle que Mulder n'a rien pour révéler au monde le complot qui se trame.

Plus inquiétant, le rôle principal de Scully est de pratiquer des autopsies. C'est une scientifique, mais à aucun moment les producteurs ne la présentent comme un médecin légiste. Le rôle de ces autopsies répété est de nous faire associer Scully avec la plus célèbre autopsie du domaine du surnaturelle. La célèbre autopsie de Roswell.
Si Scully est associé à cette opération c'est pour signifier deux choses : d'abord le fait que comme l'autopsie de Roswell, elle est fausse. Ensuite qu'elle est liée d'une façon ou d'une autre aux extra-terrestres.

Parce si Scully peut être un agent humain destiné à empêcher Mulder d'agir ; elle peut être bien pire. Et si elle était un alien sous forme humaine. Si les aliens, conscients de la menace Mulder, avaient décidé d'envoyer l'un des leurs, Scully, pour que leur plan d'invasion de la terre se déroule sans problèmes. Ils savent que le « Syndicat » poursuit ses propres objectifs. Ils décident donc de surveiller leur pire ennemi à leur propre façon.

Vous n'êtes pas persuadé que Scully est un alien ? Alors pour quelle autre raison serait-elle enceinte d'un alien?

mercredi 30 octobre 2013

Les Anciens Astronautes sont un leurre pour dissimuler la vérité










On attribue aux anciens astronautes la construction des Pyramides, des lignes de Nazca, la destruction de l'Atlantide, le déluge, la fabrication des crans de cristal, de Stonehenge et au final la création de la race humaine, et la promesse qu'ils redescendront un jour des étoiles.

Qu'est-ce que cela peut bien cacher ? Pourquoi tant de littérature pour justifier cette idée que les aliens sont déjà venus sur terre, et que leurs traces sont omniprésentes?

Il y a quelque chose de remarquable avec les artéfacts que l'on attribue aux anciens astronautes : il est impossible de les dater.
Il n'y a aucune représentation, ni allusion aux pyramides sur les grandes pyramides. Aucun livre ne parle des pyramides avant le début du 18e. Personne n'évoque Stonehenge avant le 19e. Personne n'a jamais parlé des lignes de Nazca... Etc., etc.
Toutes ces immenses constructions, dont on soupçonne qu'elles n'ont pas été possibles avec les technologies de l'époque, à laquelle elles ont censé être construites, ont un point en commun : On en a pris connaissance que très, très, très récemment.
Au 18e commence la construction des pyramides. Avec une connaissance pointue des mathématiques, des leviers, des poulies, de la poudre à canon et les débuts des machines à vapeur. De la même façon, on construit les pyramides en Amérique du Sud. On bâtit Stonehenge avec des tracteurs. Puis plus récemment on trace des lignes dans le désert de Nazca, on polit des crânes dans du cristal.

S'il y a une chose qu'il est impossible de dater, c'est bien une construction en pierre. Quand on date les pierres au carbone 14, elles sont toutes très anciennes. La difficulté est de trouver une pierre qui a moins de plusieurs milliers d'années (il faut la récupérer au pied d'un volcan en activité). Avec toutes ces pierres multimillénaires, on peut bâtir aujourd'hui des constructions dont on prétend qu'elles remontent au début de l'humanité.

Pour les livres, c'est la même chose. Rien de plus facile que de trouver un très vieux parchemin, un datant de plus de deux millénaires, et d'écrire dessus, aujourd'hui, de vieilles légendes à propos d'êtres étrange descendu du ciel et apportant avec eux le feu, l'agriculture et la médecine. On peut même dessiner des cosmonautes sur de vieux parchemins. C'est facile: on sait à quoi ressemblent un casque de cosmonaute et un vaisseau spatial.

Quant à l'autopsie de la créature de Roswell. Il suffit de pratiquer quelques actes de chirurgies pour transformer un humain en petit gris, de le tuer puis de filmer une autopsie. Les gouvernements ont fait pire.

Parce que derrière la construction des pyramides, de Stonehenge, c'est le gouvernement mondial qui agit et prétend qu'il s'agit de l’œuvre d'alien. Les gouvernements sont habitués à créer des conspirations. Ils l'ont toujours fait pour justifier leur politique. Au moyen-âge, déjà, ils ont prétendu que les sorcières existaient pour dresser des bûchers. Plus récemment, ils ont prétendu que les juifs conspiraient contre la race aryenne. Ils ont prétendu que l'Irak possédait des armes de destructions massives, ils ont montré des preuves. Les états fabriquent des conspirations tout le temps.

C'est leur façon d'exister, de justifier leur présence et leurs prérogatives aux citoyens. Mais leur plus grande mascarade est de faire croire que les aliens nous ont déjà visités. Ils ont construit les pyramides pour nous faire croire à cette conspiration. Les états font tout pour que nous croyions en l'existence de mystérieux anciens astronautes.

mercredi 23 octobre 2013

Le second opus de "Ghostbuster" est "Un jour sans fin"





Dans « un jour sans fin » (Groundhog Day) Bill Murray n'arrive pas à mourir. Il vit la même journée en boucle. Le propos du film n'est pas de savoir comment, ni pourquoi il en est arrivé là. Lui-même ne se pose pas la question, mais il tente d'abord d'essayer de profiter de la situation, avant de tenter d'y échapper.

Dans Ghosbuster, le scientifique qui invente la machine à capturer les fantômes prévient Murray et ses amis qu'il ne faut pas faire converger les rayons radioactifs. Il ne précise pas les conséquences, mais tout le long du film les protagonistes évitent de croiser leurs rayons de captures.

Seulement à la fin, face au dieu sumérien venu sous forme de Marshmallow géant, ils se résolvent à faire converger les rayons pour fermer le portail démoniaque.
L'explosion qui en résulte est si violente qu'ils meurent tous. Et bien entendu comme toute personne qui meurt dans des circonstances surprenantes, ils se retrouvent sous forme de fantôme.
Murray fasciné par l'attention des médias vers ses exploits se tourne vers le journalisme. Il devient rapidement présentateur pour une chaîne de télévision, et est amené à couvrir le jour de la fête des marmottes.

Murray est un fantôme. C'est la première fois qu'il se trouve loin des cages de contentions et des rayons qui permettent de capturer les fantômes. Murray est un fantôme libre en plein Punxsutawney (Pennsylvanie).

Les fantômes hantent le lieu de leur mort. Les fantômes ignorent qu'ils sont morts. Les fantômes font les mêmes gestes jusqu'à ce qu'ils règlent ce qui a causé leur malédiction.

Murray vivra le même jour en boucle. Il est mort, il l'ignore. C'est pour cela que c'est particulièrement pathétique quand il déclare lors d'un accident d'un des habitants de Punxsutawney que « personne ne doit mourir, pas ce jour-là ». C'est pathétique parce qu'une personne est morte ce jour-là : Murray.

À la fin du film, Murray a vaincu la malédiction. Ce n'est plus un fantôme et il peut quitter le jour sans fin. Il n'y arrive qu'en gagnant l'affection d'Andy MacDowel. C'est surprenant parce que jusqu'à présent il n'a témoigné d'aucune espèce d'attirance pour cette femme.
C'est troublant, parce que dans ghostbuster la première apparition du Dieu sumérien de la destruction est sous la forme d'une femme. C'est rare de représenter ainsi un dieu de la destruction. Presque plus rare que de le mettre sous la forme d'un bonhomme de Marshmallow géant.

Murray peut quitter le jour sans fin parce qu'il a enfin obtenu le pardon de Gozer, le dieu sumérien de la destruction sous la forme d'Andy MacDowel. Ou plutôt parce que le dieu lui permet de rejoindre le rang de ses serviteurs.


mercredi 16 octobre 2013

"Invasion Los Angeles" relate un fait réel des années 60





Au milieu du film de Carpenter, se déroule une scène de 15 minutes, durant laquelle le héros John Nada se bat à main nue avec son ami Frank Armitage. Cette scène n'est pas uniquement surprenante à cause de sa durée. Elle ne fait aucun sens pour plusieurs raisons :
  • « Invasion Los Angeles » n'est pas un film de combat. C'est le seul et unique affrontement.
  • On a passé l'heure précédente à poser l'amitié et la proximité des idéaux de ces deux combattants qui finiront en sang après la scène.
  • Le motif du combat est trivial : John veut que son ami porte une simple paire de lunettes. Rien qui justifie la lutte violente. Rien qui justifie une lutte de 15 minutes avec des barres de métal et des pavés.

 Cette scène est la clef du film. Elle est temporellement centrale. Elle est unique. Elle révèle que le film ne parle pas d'une invasion extra-terrestre.
Le sujet du film est la critique du jugement d'autrui sur son apparence.

Les aliens sont horribles. Physiquement. Ils ressemblent à des squelettes de métal rouillé. Pourtant si leurs cruautés sont sous-entendues, ce ne sont jamais eux qui font preuve de violence.
Les premières violences policières sont accomplies par des humains.
Quand on aperçoit enfin les aliens (grâce aux lunettes), ils se livrent à des activités complètement pacifiques et cotidienne. Lecture de magazine, coiffeur, retrait bancaire.
La seule violence de tout le film dont on est certain que son auteur est un alien provient du policier qui pourchasse le héros. Mais ce « héros » vient de menacer, et de tirer sur des civils avec un fusil durant les scènes précédentes. Et pourtant ce policier ne tente pas de tuer le héros, il essaye encore juste de l'arrêter.

Les humains, eux sont corrompus. Certains travaillent avec les aliens, et ce sont ceux-là qui expliquent au héros que les intentions des aliens sont mauvaises. Jamais un alien lui-même. Et surtout c'est un humain qui tue le héros.

Voilà pourquoi Frank Armitage, l'Afro-Américain ami du héros refuse de porter les lunettes de soleil. Il refuse de juger des hommes sur leur apparence. Il le refuse parce qu'il connait le fonctionnement du racisme, qui commence toujours par la critique de la différence purement physique.
Refuser de porter les lunettes, c'est refuser de voir que les aliens sont horribles et tenter de les juger sur leurs actions. Une fois qu'il voit leur laideur, lui aussi cède au « racisme » du héros et tente de les éliminer.

Une des premières scènes violentes du film montre la police, de concert avec l'armée, envahissant un quartier pauvre de Los Angeles. Il y a des tanks, des hommes casqués armés de fusils mitrailleurs dans un quartier pauvre de la ville.
Cette scène se passe à Los Angeles. Ce n'est pas un hasard. L'événement le plus traumatisant de l'histoire moderne américaine est la manifestation qui a eu lieu à Los Angeles du 11 au 17 Aout 1965.
Agressés par la police blanche dans le quartier pauvre de Watts, des noirs Américains ont lancé une manifestation de protestation. La réponse des autorités a été violente. L'armée a été appelée. Il y eut des tirs dans les rues pendant 1 semaine entière. Les tanks sont intervenus avant que le calme ne soit rétabli.

C'est de cela dont parle « Invasion Los Angeles ». La violence dont on peut faire preuve contre une minorité au physique différent. Les extra-terrestres n'ont jamais envahi la terre. Ils sont juste pas beau à regarder.



mercredi 9 octobre 2013

Les Weeping Angels révèlent nos démons intérieurs




De tous les monstres de la série Docteur Who, les plus effrayants et les plus symptomatiques sont les Weeping Angels. Ces statues qui s'animent pour nous tuer, uniquement quand on a le dos tourné.

Les Weeping Angels ne font pas peur. Ce sont des statues de femme avec des ailes. Les plans où l'on voit leur bouche ouverte aux dents aiguisées, et l'aspect agressif de leur visage sont les moins effrayants. Ce qui fait peur c'est le concept sous-jacent.

Ce n'est pas de penser qu'une créature immobile va essayer de nous tuer si nous tournons le regard qui fait peur. Cette crainte nous la connaissons déjà. Elle tient au monstre sous le lit de notre enfance. C'est une peur que nous avons appris à contrôler. Ce qui nous rend mal à l'aise dans les Weeping Angels est plus profond.

D'abord il convient de relever certains points important sur ces monstres :

  • Ce sont des Anges ! Ce ne sont pas des monstres. Voilà la première raison de notre terreur. Ce n'est pas le loup caché sous le lit qui nous attend. Nous avons affaire à un être bénéfique. Presque divin. Ce qui nous fait peur c'est que cette créature merveilleuse et bienfaitrice, ne peux nous vouloir aucun mal.
  • Ils pleurent. « Weeping » signifie pleurer. La série ne les montre jamais en train de pleurer. La série n'explique pas pourquoi ils pleurent. Mais notre cerveau lui a fait immédiatement le rapprochement. Ces monstres sont tristes. Tellement triste qu'on les appelle ainsi en raison de leur tristesse.
  • Ils se transforment en statue quand on les regarde.
Ces trois points rappellent plusieurs légendes. Les anges et les statues évoquent surtout un épisode de la bible. Celui où la femme de Lot est transformé en statue pour avoir.. Regardé.
Et ça nous donne la clef de notre mal-être devant l'existence des Weeping Angels. Ce sont des anges, des êtres bénéfiques. Bien plus divin et pur que la femme de Lot. Pourtant, elles aussi, quand elles regardent, se transforment en Statue.
Car c'est ainsi que fonctionnent les Weeping Angels : quand elles nous voient, nous, cela les transforme en statue. Pas quand nous les regardons. Quand elles voient nos yeux. Ces miroirs de l'âme. Alors, comme la femme de Lot, elles se solidifient.

Une autre légende contient la vue avec la damnation. Orphée remontant des Enfers, ne dois pas regarder derrière lui. Quand il le fait, il ne se transforme pas en statue, mais il perd la femme qu'il aime.
L'idée de la légende d'Orphee ou de Lot, c'est que regarder quelque chose d'horrible vous cause du tort. Regarder les enfers, regarder la destruction de Sodome et Gomorrhe. Il ne faut pas le faire. On risque d'être transformé en statue.

C'est ce qui arrive aux Weeping Angels. Elles nous ont regardés. Elles ont vu l'horreur, l'enfer, le chaos dans nos yeux. C'est ça qui les transforme en statue.

C'est pour cela que nous avons peur des Weeping Angels. Parce qu'elles nous font comprendre que c'est nous le monstre.






mercredi 2 octobre 2013

Le personnage de la Mariée, dans Kill Bill, a vraiment existé




Les crédits, à la fin de Kill Bill, précisent que le personnage de Béatrix Kiddo est " inspiré du personnage de 'La Mariée' crée par Q & U". Certains ont voulu croire qu'il s'agissait des initiales de Quentin & Uma. Le personnage de la Mariée, a , en fait, des origines plus compliquées. Pour comprendre il faut remonter au début XIXè, en 1808 pour être précis, quelque part entre les côtes de Macau et l'embouchure du fleuve Jaune. En Chine.

 En 1808, nous dit le chroniqueur, a sévit le pirate le plus dévastateur de la Chine: La Veuve Ching. Son histoire commence, comme celle à qui elle sert de modèle dans le film, juste à la mort de son mari, le précédent amiral en chef des pirates.
Le nom sous lequel on connait cette pirate, Ching Shih, signifie littéralement "la Veuve de Ching", comme si elle n’avait pas de nom personnel. On sait peu de chose de la mort de son mari. On suppose que l'empereur lassé de ses pillages réussit à le faire empoisonner. Ce qui est certain c'est que sa Veuve fut bien plus dangereuse pour l'empereur.  Elle bloqua le commerce autours de Macau, posséda jusqu'à 80 000 hommes sous ses ordres et mis les villages côtiers à feu et à sang.

Le contexte sous-jacent lié à la piraterie est dissimulé mais bien présent durant tout le film. Il y a d'abord Elle Driver qui porte un très symbolique bandeau sur l'oeil. Il y a les nombreuses mains coupées, blessures fréquentes de pirates et leurs crochets. Il y a l'usage surprenant des armes à feu dans un film de samourai (mais pas chez les pirates), et même l'usage limpide d'un troublon par Budd le frère de Bill.

Mais l'influence de la Veuve Ching sur la Mariée est bien plus précise. L'empereur envoie une flotte militaire pour se débarrasser de la Veuve. De la flottille impériale on nous relate précisément que 5 navires furent coulés tandis que les 83 autres durent s'enfuir devant la  flotte de la Veuve Ching. Le total de 88 navires impériaux n'est pas sans rappelé les 88 fous d'O-Ren que la Mariée affronte au Japon. O-Ren Ishii voila aussi un nom particulier pour une demi-américaine. Il se trouve que le second pirate le plus célèbre à l'époque de la Veuve Ching se nommait aussi bizarrement O-Po-Tae.

Les combats maritime entre les amiraux de l'empereur et la Veuve Ching se continue jusqu'en 1810. A ce moment, quand elle se retrouve devant une flotte bien supérieur à la sienne, la Veuve finit par capituler et optenir la grâce de l'empereur. Elle vécu avec son fils unique, heureuse et en paix le reste de sa vie.

On pourrait noter les ressemblances entre la Veuve et la Mariée de Kill Bill comme anecdotiques ne seraient les crédits étranges à la fin du film.
 Pourquoi avoir choisit de mettre "Q & U" comme créateur du personnage. Pourquoi pas Quentin & Uma, pourquoi pas T & T, pourquoi pas les initiales complétes ou tout simplement les nom complets?

Il se trouve que la lettre "Q" ressemble à une piscine. La lettre "U" ressemble, elle, à un verre à boire.
Le nom du chroniqueur anglais,  la seule personne par laquelle on a des informations sur la Veuve Ching fut fait prisonnier par la pirate et vécu quelque mois à son bord. Le nom de cet homme, qui raconta sa captivité et sa rencontre avec la Veuve Ching, est Richard Glass Poole. "Glass" signifit "verre" en anglais et "Pool" signifit piscine ou bassin. Q & U en effet.


mercredi 25 septembre 2013

Stormbringer est une épée bénéfique







Dans la saga d'Elric de Melnibonée écrite par Morckook, l'épée Stormbringer est présentée comme une arme démoniaque, qui pousse son possesseur à tuer ceux qu'il aime. Mathématiquement, le nombre réel de morts provoqué par Stormbringer dans la dizaine de romans du cycle est très faible.

A la fin du dernier roman, le monde d'Elric a été détruit par un conflit opposant les dieux. L'épée alors prend forme démoniaque et s'en va. Implicitement le monde d'Elric détruit, les Jeunes Royaumes, est censé devenir notre monde actuel, la Terre. Certains détails prennent alors sens. Par exemple, Elric est le souverain d'une île, Melnibonée. Cette île, comme pour notre Angleterre, est censée avoir conquis l'ensemble du reste du monde par le passé, avant de se refermer dans un protectionnisme culturel et économique complet. L'île voisine de Melnibonée est la demeure des pires ennemies d'Elric. Ce sont les théocrates fanatiques de « Pan Tang » qui peuvent, par la sonorité du nom de l'île et l'opposition caricaturale, représenter les chrétiens d'Irelande opposé aux réformés d'Angleterre.

Cela n'explique pas pourquoi cette épée démoniaque commet, au fond, très peu d'actes démoniaques. Un élément central du récit nous donne peut être l'explication : Elric est définit comme un « champion eternel » un individu, qui apparait à toutes les époques, dans tous les univers sous différent aspect.
Or, on connait un autre héros qui, lui aussi, se définit, comme Elric, par son épée. Comme Elric a découvert cette arme, qui lui était destinée, dans les Limbes, Arthur Pendragon a trouvé Excalibur fichée dans un rocher pour lui seul.

Ces deux hommes ont dû se frotter à l'exercice de la royauté alors qu'il n'y était pas préparé. Elric est trop faible physiquement pour assumer sa fonction, Arthur, n'est qu'un paysan que la couronne encombre.
Quand le cycle d'Arthur se termine, le monde est détruit par un conflit qui oppose les forces du Roi à celles de Lancelot et de Mordred qui convoite le trône. Une guerre faite par amour pour Guenièvre, la reine qui a préféré un chevalier à son roi. A la fin, Arthur jette l'épée qui lui a donné le pouvoir dans un lac.
Cette épée, Excalibur, Elric la trouvera bien plus tard dans les Limbes. A lui aussi, elle accordera le pouvoir, et la puissance qui lui faisait défaut. Elric est le champion éternel, comme Arthur. Quand il apprend que son cousin Yrkoon a usurpé son trône, il rentre de son voyage, avec son épée magique, pour reconquérir le pouvoir.

Après une guerre violente dans les rues mêmes d'Imryr la capitale de Melnibonée, Elric affronte son cousin et le tue. Puis il va « libérer » la femme qu'il aime et qu'il sait « prisonnière » d'Yrkoon. Quand enfin il la trouve, Stormbringer a son premier acte démoniaque : L'épée tue la femme dont Elric était amoureux.
Ou plutôt Elric accuse l'épée d'avoir eu une volonté propre qu'elle n'a jamais eue. Elric accuse l'épée, parce que la femme qu'il aime est la nouvelle incarnation de Guenièvre. Elle n'a jamais aimé Elric, elle lui a préféré le cousin plus vigoureux Yrkoon. C'est pour cela qu'Elric tue cette femme. Et il préfère prétendre qu'il est envouté par une épée magique, plutôt que de reconnaitre que la jalousie seule, une jalousie veille de plusieurs millénaires depuis qu'Arthur a déjà déclaré une guerre pour cette femme qui le méprise ; que cette jalousie l'a poussé à tuer cette femme.

Stormbringer est une épée magique. Rien de plus. Son porteur, lui, est démoniaque.



mercredi 18 septembre 2013

Disney a déjà tourné un Star Wars... le meilleur.





Depuis que Disney a racheté la licence de Star Wars, on s'inquiète beaucoup de savoir ce que va être l'épisode 7 déjà annoncé.

Il se trouve que dès 1995 Disney a déjà produit sa propre version de la suite de Star Wars, et n'a pas a rougir de son modèle... Bien au contraire.

Dans la version animé, c'est enfin Princesse Leia qui est la vedette du film contrairement au machisme de Star Wars qui la relègue au rang de faire valoir.

Leia, ici, Pocahontas, fille du roi des Powhatan rencontre l'anglais John Smith et ces deux là tombent amoureux. Ensemble ils luttent contre le gouverneur anglais Ratcliff qui tente d'obtenir l'or du nouveau monde.

 N'ayons aucun doute, Disney a bien raconté un épisode de Star Wars et les indices sont multiples. D'abord les Powhatans, indiens guidés par l'"esprit de la nature" ont un nom trop proche des "Padawans" de Star Wars pour que ce soit un hasard.
Comme Leia, Pocahontas est une princesse. Comme Leia elle tente de protéger son monde de l'envahisseur aux armes surpuissantes.
La ou Disney dépasse le nian-nian de la Guerre des Etoiles, c'est que Pocahontas choisit son amoureux dans les rangs même de l'Empire (Britannique) avec John Smith. C'est comme si Leia tombait amoureuse d'un StormTrooper ou de Bobba Fett et, avec son aide s'oppose à l'Empereur et à Dark Vador.

Disney a aussi retenu que le meilleur épisode de la trologie est le second: "L'empire contre-attaque" qui se termine par la blessure de Luke à la main, et la fuite des héros devant la puissance de Dark Vador.
Ici, de même le dessin animé se termine par la blessure de John Smith, qui quitte Pocahontas pour rentrer se faire soigner en Angleterre. L'histoire, et c'est notable, se termine particulièrement mal pour un Disney qui nous a habitué à voir les princesses finir par épouser leur prince charmant.

"Pocahontas" n'est pas un Disney. C'est un Star Wars. C'est pour cela qu'il se termine mal. C'est pour cela aussi que l'amoureux de la princesse Pocahontas s'appelle John Smith.
Si ce nom est l'équivalent anglais par sa banalité de notre Pierre Durand, il porte surtout des initiales très significatives: J. S. .Comme un certain Jan Solo.




mercredi 11 septembre 2013

Le titre "Le nom de la Rose" d'U.Eco est la réponse à une veille question littéraire






Guillaume de Baskerville possède un nom rappelant le titre d'un roman de Sherlock Holmes. Il commence son enquête, d'ailleurs, en analysant, à la façon de l'enquêteur célèbre des traces de boue devant l'abbaye. Cet anachronisme n'est pas là par hasard. Et ce n'est pas un hommage.



Plus tard on apprendra les problèmes de Guillaume avec l'inquisition, et ses théories moderne sur le bien le mal, la comédie, et la science. Il professe des théories en avance de plusieurs siècles sur l'époque. Ces anachronismes à répétition sont expliqués par le titre du roman.



Le film tiré du livre finit par cette phrase dite par le jeune moine à propos de la gitane qui l'a initié à l'amour charnel :" Je n'ai jamais su son nom". Voulant sous-entendre que c'est cette femme la "rose" du titre.

Le roman, lui, se termine par une citation à propos d'une rose qui ne fait pas du tout référence à la jeune femme.


Pour comprendre le titre étrange du roman, il faut noter qu'Umberto Eco a placé un autre romancier contemporain dans le récit : Le moine aveugle et bibliothécaire, Jorge de Burgos, porte un nom très proche du romancier, bibliothécaire argentin, aveugle lui aussi, Jorges Luis Borges.

Si Umberto Eco place le personnage de Borges au cœur de son récit, il n'ignore pas non plus les convictions littéraire de l'argentin.

Borges en 1952 dans un des articles d'"Enquêtes" parle d'une fleur.



En 1980 Eco précise avec ce titre de quelle fleur il s'agit. Car le titre doit se lire comme :

"Le nom de la fleur? Une rose"



Cette fleur dont parle Borges, jusqu'à présen on en ignorait l'espèce.
Elle n'avait pas de nom, Umberto Eco nous a précisé son espèce : Une rose.



Cette fleur, dont parle Borges fait d'abord son apparition chez Coleridge au XVIIIème dans la banlieue de Londres.

Là, nous raconte Borges, Coleridge postule un rêveur qui visite le paradis en songe et à qui on donne une fleur. Que s'est-il passé, demande Coleridge si à son réveil il trouve cette fleur dans sa main ?

Borges se pose la même question. Et, pour expliquer sa théorie selon laquelle tout les écrivains, sont le même écrivain, il ajoute une autre fleur impossible : Celle d'H.G. Wells.



Wells, dans "la machine à voyager dans le temps", fait partir son protagoniste des millions d'années dans le futur au milieu des tendres Eloïs et des cruels Morlocks. Là, il sauve une Eloïs de la mort et celle-ci lui offre une fleur inconnue.

A son retour dans le présent, alors que sa machine est cassée, il n'est plus sur d'avoir rêvé ses aventures improbables, jusqu'à ce qu'il trouve dans la poche de son paletot abîmé par le voyage une fleur fanée.



Ces deux fleurs de la littérature dont parle Borges ne sont jamais nommées. Il faut attendre Eco, qui nous explique enfin de quelle fleur il s'agit : Une rose.



Et s'il sait quel fleur a ramené le protagoniste de la machine à voyager dans le temps c'est parce que c'est le même homme qui résout l'enquête des meurtres de l'abbaye. Guillaume de Baskerville, au nom tiré de Sherlock Holmes (Conan Doyle est contemporain d'H.G. Wells) a réparé la machine à voyager dans le temps.



C'est pour cela qu'il peut être tellement en avance sur son temps à propos des sciences, des étoiles et de la logique mathématique. C'est pour cela qu'il a eu des soucis avec l'inquisition, il vient du futur et l'inquisition en apprenant son arrivé dans sa machine étrange a soupçonné une intervention démoniaque.



Et il se souvient que lors de son premier voyage, on lui a donné une fleur dans le futur. Cette fleur nous dit Umberto Eco dans son titre, cette veille fleur dont parlais déjà Coleridge, c'est une rose. Une simple rose dont l'existence est impossible.




mercredi 4 septembre 2013

Le père Noël est en réalité une femme... célèbre

Le plus surprenant concernant le père noël c'est que l'on ne sait absolument rien de lui.

Voila un personnage connu dans le monde entier, pourtant aucun récit à son propos. Rien pour expliquer son existence, la raison pour laquelle il donne des cadeaux aux enfants sages, rien sur son age et sa vie. Bien sûr on sait qu'il partage des points commun avec saint Nicolas, mais personne n'ira prétendre que le père noël a jamais sorti des enfants d'un saloir où ils allaient être découpé pour être mangé. Ca c'est l'histoire de St Nicolas, le père Noël n'est pas tout a fait de la même espece. Et il n'a aucune histoire!

Ce que l'on sait se résume à trois choses:
  • Il possède des rennes
  • Des lutins l'aident pour la fabrication des jouets
  • Il vit au pôle Nord
La s'arrête les informations sur l'individu. On peut penser qu'avec aucun mythe fondateur pour appuyer son existence les parents ont volontairement tout fait pour qu'il ne soit pas du tout crédible. Ne pas lui donner d'aventures est le plus sûr moyen de faire douter les enfants de son existence.

Ca, ou bien on nous cache volontairement l'histoire du père Noël parce qu'il ne correspond pas tout à fait à l'image que l'on s'en fait.
Dans les contes on connait un personnage qui lui aussi à des contacts rapprochés avec les animaux, un personnage qui parlent aux cerfs et aux oiseaux. Un personnage qui, lui aussi, utilise le travail de lutins , et profite de leur immense fortune. Un personnage persécuté dans son enfance et qui a toutes les raisons de vouloir faire plaisir aux enfants du monde entier.
Blanche-neige!

Avec les septs nains qui travaillent à la mine pour en sortir des pierres précieuses, elle a les moyens d'offrir des cadeaux aux enfants du monde entier. Elle parle aux animaux. Et sa marâtre l'a suffisamment fait souffrir pour lui donner la volonté d'aider les enfants sages.

Mais la raison principale pour laquelle Blanche-Neige, une fois délivré du sort de la sorcière, s'est donnée la tâche d'être le père Noël est contenue dans son nom.
Dans le conte, elle n'a aucune raison de s'appeler Blanche-Neige. Elle pourrait se nommer Yasmine ou Isabelle ça ne changerai rien à l'histoire. Elle s'appelle Blanche-Neige pour une seule raison: Elle vit au milieu de la neige, au pôle Nord!


mercredi 28 août 2013

Pat Bateman est la victime





A la page 448 de l'édition du Points d' "American Psycho" de Bret Easton Ellis le récit passe à la troisième personne. Patrick Bateman est poursuivi par la police dans ce chapitre, bien plus long que ceux qui le précèdent ou le suivent directement, au lieu d'avoir le point de vue du protagoniste (Je) nous avons un récit extérieur (Il).


De Pat Bateman on sait qu'il n'a jamais commis les crimesqu'il raconte. Il n'a tué personne, il a juste imaginé tuer des prostitués, des clochards et son collègue de travail qui a une plus belle carte de visite que lui. Son sadisme n'est qu'une fantaisie dans sa tête. C'est B.E Ellis lui-même qui nous donne cette interprétation du personnage. L'auteur nous donne une autre clef pour comprendre le personnage : Il est inspiré de son père.
Enfin, dans un livre suivant, Lunar Park, Pat Bateman revient. Lunar Park est une auto-fiction, ça raconte la vie de B.E Ellis. Il vit avec sa femme et sa fille dans sa maison hors de la ville. Il donne des cours à la fac de lettre. Un de ses étudiants est Pat Bateman. Ellis est paniqué parce que sa création, l'homme censé être un tueur en série apparaît dans son monde. Il apparaît de façon étrange. On ne l'entend pas s'approcher et il est soudain à côté d'Ellis. Personne d'autre ne voit cet étudiant, ou plutôt on l'a vu, mais sans le remarquer particulièrement. Ellis s'inquiète de la présence de ce tueur autour de chez lui et qui semble de plus en plus prendre ses aises pour entrer dans son quotidien.

Il s'inquiète parce que Pat Bateman n'est pas un personnage de fiction. C'est un fantôme. Le fantôme de son père. Son père qu'il a représenté sous les traits d'un tueur en série dans "American Psycho". Son père est mort.

On se demande dans le passage de la fuite à la troisième personne d'American Psycho qui fuit, et ce qu'il fuit. On sait que le protagoniste, Pat Bateman, parle à la première personne. Donc celui qui est décrit en train de fuir ce n'est pas Patrick puis que le récit est à la troisième personne. Celui qui fuit dans les rues de New York c'est l'auteur Bret Easton Ellis. Il fuit un meurtre. Le seul véritable meurtre de tout le roman. Le meurtre de Pat Bateman. Le personnage du romancier B.E.Ellis, qui devient personnage principal de Lunar Park, a tué son père.Il s'enfuit pour échapper à la police. La fin du récit apres la page 448 perd toute vraisemblance. Parce qu'Ellis s'est débarrassé de Pat, il parle à sa place.

C'est pour cette raison que Ellis est paniqué quand il retrouve Pat Bateman dans Lunar Park. Pas parce qu'un personnage de fiction apparaît dans la réalité. Mais parce que le fantôme de son père lui apparaît pour lui reprocher son meurtre.



mercredi 21 août 2013

"La stratégie Ender" raconte l'Ilyade d'Homère



Il y a quelque chose de malfaisant à constater la présence de mythe latin dans les œuvres à succès contemporaines. On a pu retrouver le mythe du minotaure dans Shining, Kubrick récidive ouvertement avec l'Odyssée, de même Futurama est clair sur son inspiration, ou c'est Franck Herbert  qui prétend parler d'un mythe pour en cacher un plus inquiétant.

C'est malfaisant, parce que ca laisse présager que les histoires qui peuvent vraiment toucher le public (vu le succès des œuvres en question) ont déjà été racontées il y a très longtemps, et nous nous contentons de leur donner un nouvel habillage.En toute honnêteté il ne doit s'agir que d'une forme de biais cognitif connu. Pourtant on préféra supposer que les auteurs modernes se contente de puiser à la source Grec et Romaine pour que leur histoires plaisent.

La stratégie Ender raconte, à son cœur, l'histoire d'une guerre entre la Terre et les insectes. L'homme supérieur qui est le moyen de gagner cette guerre, est un homme en colère : Ender. C'est exactement ainsi que commence l'Ilyade :" Ceci est l'histoire d'un homme en colère: Achille"

Cette colère, Ender l'utilise pour tuer ceux de son camps, tout comme Achille refuse de se battre dès le commencement de L'Ilyade. Tout comme dans l'Ilyade , c'est moins les faits de guerre qui sont important, que les conflits au sein du camp Grec.

Pour gagner la guerre, Ender se cache aussi à l'intérieur d'un vaisseau. Il s'y cache puisqu'il n'est pas présent sur le front, il contrôle à distance la flotte attaquant les insectes. Cette idée, ce n'est pas Ender qui l'a eut. C'est sans doute son frère, rusé comme Ulysse, qui veut gagner la guerre à tout prix, même en exterminant tout un peuple par sa tactique immoral. Si Ender avait été réellement sur le champs de bataille, face à son ennemi, il aurait sans doute détecté l'intelligence et la volonté de la reine insecte, et n'aurait jamais exterminé les aliens. Même son frère l'a dissimulé derrière une fausse simulation guerrière pour qu'il donne le maximum et puisse éliminer, comme dans un jeu, ces nouveaux troyens.



mercredi 14 août 2013

Ender n'a rien de particulièrement génial





Le monde d'Ender's Game, situé plusieurs siècles dans le futur, a vu l'intelligence de sa population régresser de façon drastique.

Certes, il reste quelques innovation technologiques impressionnante (communication plus rapide que la lumière, Intelligence Artificielle balbutiante, vaisseau spatiaux) mais ce sont probablement les restes d'une époque ou l'humanité était plus évolué.

A l'époque d'Ender, les humains sont devenus stupides.

Internet est resté au niveau des newsgroups, qui ont, pour nous, cessé d'être utilisés depuis 2000. L'I.A. est utilisée uniquement pour un jeu enfantin, dont l'intérêt pédagogique reste vague et aléatoire.

Alors qu'ils sont en guerre contre une force extra-terrestre, dont les membres semblent en nombre infini, les humains contrôlent leur population, limitant à deux le nombre d'enfants par famille. Quand on constate les ravages de la guerre (des villes ont été simplement rayées de la carte) limiter l'accroissement de la population revient à un suicide lent. De tout cela, on peut conclure que les humains sont stupides.

Ender est un enfant normal. Par rapport au reste de la population il apparaît comme un génie. Son frère, et sa soeur sont normaux aussi. Mais, le reste de la population est tellement attardés, qu'ils leur suffit de faire quelques interventions politisées sur les newsgroups pour influer la politique mondiale. Deux enfants de moins de 15 ans font des déclarations sur un forum d'internet, et leurs avis sont si intelligents par rapport à ce que peuvent concevoir les humains qu'ils deviennent des maîtres à penser.

C'est dans ce monde gouverné par des idiots qu'Ender va sauver la race humaine. Il sait que la simulation à laquelle il participe, n'en est pas une. Il le sait, parce qu'il connaît le jeu contrôlé par l'I.A et sait que la réalité virtuelle fonctionne. Il décide de prétendre que ce n'est qu'une simulation pour ne pas perturber son escadron, dont les membres à peine moins idiots que le reste de la population seraient perturbés d'apprendre la vérité.

Ender connaît les insectes. Il sait, contrairement aux demeurés qui l'entourent, que ces animaux sont complètement dépendants de la reine qui contrôle la ruche. De nombreux incidents corroborent que les extra-terrestres fonctionnent de la même façon.

C'est consciemment qu'il décide d'exterminer la reine, pour anéantir la menace qui pèse sur l'humanité. Malgré ce qu'il prétend, c'est en connaissance de cause qu'il décide, seul, le « xenocide » (l'extermination totale d'une intelligence alien).

Et c'est pour cela que le livre plaît.

Parce que nous apprécions que cet enfant tue d'autres enfants quand il est menacé, nous apprécions qu'il n'hésite pas à exterminer une espèce pour protéger les hommes. Nous rêvons tous d'être Ender, pour tuer sans hésitation quiconque nous met en danger. Il n'est pas très sûr, par contre, que tout cela soit très moral.



mercredi 7 août 2013

Batman n'est pas Bruce Wayne





Batman n'est rien sans ses gadgets.
Bruce Wayne n'a aucune raison de s'appeler l'homme — chauve-souris. Il n'a aucun rapport, même lointain, avec les chauves-souris. Ni avec aucun animal. C'est un riche héritier play-boy, sans problèmes, sans talent et sans pouvoir.
Batman n'est rien sans ses gadgets. Une personne, pourtant, créer finance,imagine et construit ces gadgets. Cet homme c'est un talentueux homme d'affaire, génial inventeur et immense visionnaire. L'homme des gadgets est le directeur de Wayne Industrie, c'est Lucius Fox.
C'est l'homme qui a empêché Wayne de dilapider sa fortune et a construit les gadgets. C'est Lucius Fox qui se cache derrière le masque de Batman.
Il a choisi la chauve-souris, parce que son nom de famille" fox », « renard » est aussi un animal. Mais comme il est malin, il a changé complètement l'animal pour ne pas qu'on le soupçonne.
Il vainc ses ennemis parce que ses gadgets sont les plus perfectionnés, mais surtout parce qu'il est le plus intelligent (comme un renard). Au dela du masque de Batman cachant son identité, il se cache en plus derrière Wayne, comme si c'était le play-boy le véritable super-héros. C'est le seul super héros suffisamment malin pour avoir deux fausses identités l'une derrière l'autre.
Ainsi il peut agir sans craindre d'être découvert. Ainsi, il peut refuser de tuer ses ennemis. Parce qu'il sait ce que les Afro-Américains ont subi comme injustice, et comme mise à mort abusive. Il ne fera pas les erreurs judiciaires que les blancs ont fait subir à ses semblables: Il ne tuera aucun malfaiteur, jamais.
Lucius Fox est le héros de la série. Le génie au sens aigu de la justice, au double masque et aux gadgets uniques. C'est pour cela qu'on l'appelle le dark knight.


mercredi 31 juillet 2013

Harry Potter est un mythe vieux comme l'humanité





Il y a quelques dizaine de millier d'année l'homme est passé de chasseur-cueilleur à agriculteur. Le changement a été si traumatisant qu'on en retrouve la trace dans les premiers mythes de l'humanité. Le plus connu est le mythe d'Abel et Caïn. Le plus récent est celui d'Harry Potter et Dudley Dursley.

Abel est berger. Il représente la vie nomade, sans attache, sans possession, vie saine et glorifiée par dieu, dont il est le préféré. Caïn est un agriculteur.
Avec l'agriculture l'humanité a pu se développer à une vitesse jamais égalée par le passé. Seulement, cet aspect positif nous le constatons après coup. A l'époque l'agriculture apporte des modifications drastiques du mode de vie. L'agriculture, et donc la sédentarité, et la promiscuité, provoque des maladies contagieuses.
L'agriculture, rend primordiale l'idée de propriété, de terre, de pays, et les conflits qui en découle, appropriations, guerres, vols, rapines,etc ...
Pour ces raisons Caïn est méprisé par dieu, qui considère son mode de vie contre-nature. Pour cette raison Caïn tue Abel, en accord avec son mode de vie ultra-violent, et par jalousie. Un sentiment sans doute nouveau dans ce nouveau monde de la propriété agricole.

Harry Potter ne tue pas Dudley. Pourtant il ne cache jamais que l'idée le tente. Il ne le tue pas parce que tout le récit est une propagande destiné à revaloriser l'agriculteur face au nomade.
Si Dudley est plein d'énergie, toujours dehors et actif, il est tout de même gras, pour signifier le mépris de l'auteur pour le personnage. Dudley représente la vie simple et nomade des premiers hommes, telle que la montre quelqu'un qui souhaite ridiculiser ce mode de vie.

A l'inverse Harry Potter, rachitique, avec des lunettes représente la sédentarité, la vie agricole, l'accumulation de richesse.

Cette sédentarité, sous l'escalier de la maison Dursley, est présenté comme une contrainte imposée par l'extérieur, plutôt qu'une conséquence obligatoire de la vie agricole. Parce que la vie agricole, n'a rien de sexy. Parce que tout le monde préfère être un Dudley qui court dans le jardin, plein d'énergie, pour chasser sa pitance, plutôt que de rester sur place à retourner la terre.
Pour que la propagande marche il faut que les coté négatif de l'accumulateur,propriétaire terrien, qui doit rester sur place, lui soit imposé. Ce sont les Dursley qui enferme Harry, ce n'est pas lui qui refuse de sortir, pour cultiver sa parcelle. C'est de la propagande.

Malgré ses ennuyantes lunettes de comptable, sa sédentarité, et son manque de force, pour revaloriser l'agriculteur Harry, on lui attribue une vie exaltante de magicien.
Cette illusion n'est que cela. Harry n'est pas magicien. Il sait juste créer de la richesse en retournant la terre. Harry s'appelle Potter ("potier") parce que les poteries ont toujours utilisé pour stocker le grain, et , dans les fouilles, sont toujours les preuves d'une vie agricole intense.
Harry porte une cicatrice. Mais ce n'est plus dieu qui a marqué Caïn au front pour que tous le reconnaissent et le fuient (et reconnaissent qu'il est sans doute porteur de maladie infectieuse du fait de son mode de vie; La cicatrice peut aussi bien être une réelle marque de la lèpre ou de la vérole,qui sont apparu avec les premières installations sédentaires). Harry est marqué par un individu négatif, non plus par dieu. Parce que l'agriculture et la richesse qui en découle, sont des valeurs positives, non plus le signe de la maladie, et de l'égoïsme.

Harry a pour meilleur amie, Hermione Granger. Parce qu'une "Grange" est le lieu idéal ,où un "potier" peut stocker son grain. Harry est l'attrapeur désigné de vif-or. Parce que l'or et la richesse sont la raison d'être du citadin sédentarisé.

Le succès de la série ne s'explique que comme cela. Nous avions besoin d'un mythe, qui souligne que notre vie capitaliste, d'accumulation, de sédentarité et de richesse n'est plus une tare, dont nous devons avoir honte. Le récit fonctionne parce que nous avions envie d'entendre qu'être un comptable qui cherche l'or-vif est une vie merveilleuse pleine d'aventure.



mercredi 24 juillet 2013

Le protagoniste de Tabou (Gohatto) est une femme amoureuse




Dans le film Tabou de Nagisa Oshima, la fin est mystérieuse non délibérément, mais par l'importance des détails révélés hors écran par la bande sonore.
Une fois qu'on affute son oreille, et que l'on ne se laisse pas distraire par ce qui se passe au premier plan on comprend la fin ainsi: Sozaburo est choisit pour tuer son ami Tahiro que les chefs du groupe des deux samourais soupçonnent de meurtre.
Lors du combat, Tahiro laisse entendre que c'est Sozaburo qui a commit les meurtres en laissant des indices destinés à l'accuser lui. Les chefs présents entendent cet échange. Ce qu'ils n'entendent pas c'est ce que dit Sozaburo à l'oreille de Tahiro pour le surprendre et ainsi remporter le combat.
A la fin un des deux chef présent, croyant que Sozaburo est le véritable coupable revient, hors écran, pour le tuer à son tour.

Cette fin, malheureusement, n'explique en rien toute les incohérences du film. Nous ignorons toujours qui a vraiment commit les meurtres et surtout pour quelles raisons.

Dans l'école du Shinsen Gumi ou arrive Sozaburo, tout les samourais soudain se sentent attirés par cet étrange adolescent. Comme le répète à plusieurs reprise le personnage joué par Takeshi Kitano, "je n'aurais jamais cru qu'ils avaient ces 'tendances'"
Même le vieux maître Kondo, réputé pour sa faiblesse à l'épée, est prêt à se battre seul contre plusieurs ennemis pour impressionner Sozaburo. Il fait taire sa lâcheté dans la scène exceptionnel, ou il raconte des anecdotes de plus en plus délirantes en se rendant sur le lieu du combat.
Si tout à coup tous les hommes du Shinsen Gumi exprime des attirances homosexuel, c'est moins du à la beauté de Sozaburo qu'au fait qu'il s'agit en réalité d'une femme.

Cette femme se rend au Shinsen, sans doute par conviction politique. Elle sacrifie sa féminité mais à fait le serment de garder sa 'frange d'adolescent' qui est en fait le seul élément qui la rattache encore à son véritable sexe.
Recrutée en même temps que Tahiro. Elle tombe immédiatement amoureuse du beau jeune homme. Quand ce dernier répond à son désir, elle se rend compte que lui, possède ' ces tendances': Il ne peut être amoureux que d'un homme. Ce que Sozaburo n'est pas, c'est une terrible déception pour cette femme amoureuse. C'est pour cette raison qu'elle rejette l' amour de Tahiro: Il ne lui est pas réellement destiné, il a pour objet un homme. Sozaburo est une femme.

Frustrée de ne pouvoir obtenir l'amour de l'homme qu'elle aime, elle se donne sans conviction à un homme laid et grotesque. Pour rendre Tahiro jaloux, comme de toute façon il ne pourrait pas l'aimer ,elle. Dans la scène ou elle cède, on voit bien, qu'elle parvient à maintenir l'illusion qu'elle est un homme. Cependant au fur et à mesure que la relation se poursuit, l'homme finit par s'apercevoir que Sozaburo est en fait une femme.
Pour garder son secret, elle l'abat. C'est le premier meurtre. Il est nécessaire pour maintenir la fausse identité de Sozaburo, et non pas gratuit comme le prétend le film.

Puis alors que tous le Shinsen Gumi est perturbé par cette femme, les dirigeants tentent d'envoyer Sozaburo expérimenté l'amour hétérosexuel avec une geisha. Ils emploient l'intermédiaire d'un commandant. Sozaburo trouve la situation particulièrement cocasse. Elle feint de flirter avec ce commandant qui, n'aimant que les femmes, et le seul à ne pas percevoir la véritable nature de Sozaburo. Elle s'amuse de l'absurde de la situation: Un hétéro qui se refuse à elle,croyant qu'elle est un homme, alors que l'homme qu'elle aime ,la rejetterai s'il s'apercevait que ce n'est pas un homme.
Tahiro, constatant le flirt de Sozaburo avec ce commandant balourd et frustre, craque. Il attaque le commandant. Il perd son couteau lors de l'assaut.
Voila la seconde tentative de meurtre. Elle n'ai pas le fruit d'une violence gratuite. Elle est justifié par la jalousie.

Puis survient la fin. Retrouvant le couteau de Tahiro, les dirigeants savent que c'est lui qui a tenté d'assassiner le commandant. Sozaburo est chargé de tuer l'homme qu'elle aime. Elle le fera, parce qu'elle ne peut avoir son amour en  tant que femme. Au moment ou Tahiro à l'avantage, elle lui glisse à l'oreille qu'elle est en fait une femme. Comprenant que son amour était faux, et qu'il a faillit tuer pour une simple femme,Tahiro relâche la pression de son sabre. Sozaburo comprend alors qu'il ne l'aimera jamais en tant que femme. Alors, elle tue cet homme qu'elle aime pourtant. Parce qu'elle sait désormais qu'il ne l'aimera jamais.

Quand Soji Okita vient pour la tuer à son tour. Elle a déjà décidé de ne pas se défendre.










mercredi 17 juillet 2013

Code Quantum raconte l'histoire d'un compagnon du Docteur




Dans  Code Quantum,au fur et à mesure des épisodes, pour expliquer la présence de Sam à toutes ces époques différente, on suggère de plus en plus ouvertement une mission donnée par "Dieu".
Cette justification scénaristique est faible. D'abord parce que ça ressemble trop au "Deus ex Machina", mais surtout parce que ça contredit le thème principal de la série, qui concerne, la science, les quanta, et la technologie.



Celui à l'origine de toutes les aventures de Sam, ce n'est pas Dieu, c'est le Docteur. Docteur Who.
Il s'habille de façon exubérante. Il utilise un outil technologique miniature, un tournevis sonique, pour communiquer avec une entité informatique "Ziggy". Ou plutôt, comme on a coutume d'appeler l'appareil qui permet au docteur de voyager dans le temps: le Tardis.
Le docteur s'appelle ici Al. C'est l'homme qui est tout le temps au coté de Sam pour l'aider à résoudre les problèmes de l'époque en cours. Il y a une seule différence entre le Docteur, tel que nous le connaissons, et Al. Si tout deux partage l'excentricité, les gadgets, l'énergie, et la volonté d'aider, Al, lui n'a dans Code Quantum aucun moyen d'action. C'est soi-disant un simple hologramme.



C'est ce qu'il veut faire croire à Sam.
Le docteur est un être à qui une vie infinie a enseigné la compassion, et l'amour des humains. Code Quantum est exactement la même série que "Docteur Who", mais raconté du point de vue d'un compagnon.



Car le docteur feint,à chaque fois, de laisser ses compagnons résoudre les problèmes.
Dans la réalité, pour les compagnons, ce n'est pas le Docteur qui agit pour sauver le monde avec leur aide, ce sont eux, simples humains qui agissent seul. Le docteur, à leur yeux -et par sa capacité à voyager dans le temps, donc à disparaître de leur vue en un instant pour réapparaître ailleurs le moment suivant- n'est qu'un hologramme qui les aide à accomplir leur mission.



Al est donc le docteur le plus humble, le plus effacé, celui qui a laissé ses compagnons croire qu'ils étaient les héros de la série. Seulement ils ne sont pas complètement dupe. Dés qu'il voyage dans le temps, Sam c'est que c'est la faute du Docteur. Aussi sa première réaction en arrivant à une époque et d'appeler le seigneur du temps à l'aide: "Oh Brave Who" dit-il toujours en arrivant quelque part.




mercredi 10 juillet 2013

Lao Tseu est un hoax pour humilier Confucius





A l'époque dite des "Royaumes Combattants" (Ve av. JC) en Chine on voit apparaître un conflit bien moins mortel: Le Confucianisme contre la Taoïsme. A Lao Tseu on attribut l'écriture du Tao-To-King ouvrage fondateur de la philosophie Tao, que l'on peut, si l'on ne craint pas la simplification, résumer en la philosophie du "Lacher-prise".
Son adversaire du moment c'est Confucius, qui est un peu à la religion, ce que le plan comptable général est au hip-hop et à la Techno. Il insiste sur la pratique des rites, le respect des ainés, et tout ce qui de prêt ou de loin vise à maintenir la société dans le calme. Pour l'époque sanglante, c'est un peu justifié.



Le souci de Lao Tseu, c'est que son histoire connue est bien plus rocambolesque que celle de Confucius, pourtant aussi ancien.
On prétend qu'il fut Archiviste pour un prince, la s'arrête la seule information crédible de sa biographie. Le reste de sa vie contient les éléments suivants:
  • Il est est resté Quatre_vingt dix ans dans le ventre de sa mère
  • Il est né les cheveux déjà blanc
  • Sa mère la conçu en mangeant une prune
  • Confucius, esprit rationnel et peu enclin à l'exagération l'appelle "le dragon"
  • Il possède des lobes d'oreilles immenses
  • Il vécu plus de trois cents ans
  • Il parti vers l'ouest en chevauchant un buffle.
  • Il écrivit le Tao-To-King juste avant de disparaître
Et cela c'est sans prendre en compte les "miracles" que le peuple lui attribut, comme à l'ensemble des premiers maîtres du Taoïsme (marcher sur l'eau, voler dans les airs, etc), et que, vraisemblablement personne de censé, ne croyait déjà à l'époque.



En comparaison, de Confucius on sait qu'il a eu une vie normale. Il a servi plusieurs ministre, a été chassé par certains, et est mort à un âge normal. On ne parle même pas de sa naissance, ou n'intervient aucune prune, ni durée intra-utérine anormal.



Pourquoi tant d'élucubration sur la vie de Lao Tseu en comparaison de son adversaire idéologique du moment?



Le Tao-To-King nous donne la réponse. Le Tao-To-King, n'a pas de ponctuation, pour le chinois, c'est primordiale pour comprendre la signification de certains mots. Du coup, le livre n'a aucun sens. Au XIX eme certain ont pu penser qu'il parlait de Jéhovah. D'autre on cru y lire un message sur la sainte Trinité.
Aujourd'hui encore on compte 5 types de traduction possible rien que pour la première phrase du livre: "Le Tao dont on peut parler n'est pas le Tao véritable"
Les sinologues se battent donc depuis 2 siècles pour savoir qui d'eux à raison. Et chacun a suffisamment d'argument (rien qu'en changeant la place de la ponctuation) pour être crédible. Peu importe.



Ce qui compte c'est que le texte ("Qui détient le grand symbole peut parcourir le monde" ou dans d'autres version "Qui possède le Tao, tous viennent à lui") est un charabia délirant, contenant une promesse de sagesse cachée.
Et pour cause il a été volontairement écrit ainsi. C'est une vaste blague. C'est un livre de parodie de l'enseignement de Confucius, bien trop sérieux et censé.



 C'est pour cela qu'on lui donne un personnage improbable comme auteur : "Lao Tseu" signifie littéralement "le vieil enfant". Pour cela qu'on prétend que Confucius montrait du respect à ce vieux fou, aux grand lobes d'oreille qui chevauche les buffles: Pour signaler l'idiotie de Confucius.

Quand il disparaît à l'ouest, on prétend de Lao Tseu s'est réincarné pour apporter le Tao dans les siècles futur. Il est facile de penser qu'à notre époque il s'est incarné dans un autre adepte de la philosophie, que l'on surnomme aussi parfois "le dragon". Si Lao Tseu, existe aujourd'hui, il s'agit sans aucun doute de Jean Claude Vandamme. Tout comme le philosophe-karatéka brise les noix entres ses fesses, Lao Tseu aussi, faisait des choses avec les prunes.