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mercredi 13 mars 2013

Demolition Man se passe dans la Matrix





Personne ne tient à expliquer à Sylvester Stallone (John "Demolition Man" Spartan) à quoi servent les trois coquillages. Ce n'est pas par gêne ou par timidité.

Certains ont utilisés les coquillages, ils se retrouvent dans les bas fonds de la ville, les souterrains et les métros pour faire la révolution contre l'ordre établi.

Si tu choisis le coquillage bleu, tu reste dans le programme informatique, ou l'amour se fait par ordinateur interposé, ou la propreté est la norme, l'insulte impossible et la violence bloquée à la base. Tu reste dans la matrice comme Sandra Bullock (l'adjointe de Stallone) et même Cocteau (le président corrompu), incapable d'agir contre le programme de l'intelligence artificielle qui vise à créer un monde sans violence.

Si tu choisis le coquillage rouge, tu rejoins Edgar Friendly, le chef des rebelles, hors de la matrice. Libéré du programme tu peux enfin agir contre lui.

Ce qui est intéressante c'est le troisième coquillage. Celui que choisit Simon Phénix (le "méchant"). C'est celui qui fait de toi l'élu. Celui que la matrice attend et dont le but est de modifier complètement le programme. Phénix a accès à toutes les connaissances de la matrice (les lieux, l'argent, l'emplacement des armes et des citoyens). Ce n'est pas parce qu'il a été reprogrammé pour avoir des connaissances en Hacking par Cocteau. C'est parce qu'il est l'élu de la matrice, son but est de faire le lien avec les rebelles et d'améliorer le programme.

Les noms dans Démolition Man sont transparents de limpidité. Spartan évoque la violence de Sparte. Mais si ce n'était que cela il aurait du s'appeler Sparta, ou Sparte tout simplement. Il y a un sens supplémentaire à son nom : Il évoque l'absence de relief et d'intérêt de l'édulcorant, substitut au sucre l'aSpartame par l'homophonie. Parce que Stallone n'est pas le personnage principal du film, c'est un substitut.

Sandra Bullock est nommé Huxley du nom de l'auteur du meilleur des mondes dont le film reprend le thème de la dystopie. Et le docteur Cocteau fait référence au cinéaste français de l'illusion et du mystère parce qu'il joue un double jeu, et surtout parce que ce n'est que l'instrument de la matrice.

Ce qui est intéressant c'est que le "méchant" se nomme "Phénix". Ce n'est pas parce qu'il revient après 30 années de cryogénisation. C'est parce qu'il est destiné à faire renaître la matrice. C'est lui le héros du film. Son prénom "Simon" fait référence au magicien Simon de l'évangile. C'est l'homme qui fait des miracles et qui concurrence Jésus. Il doit modifier le programme de l'IA pour améliorer le système idéale crée dans la matrice. Il y arrivera puisqu'à la fin les rebelles de Friendly et les hommes de la police arriveront à s'entendre et l'avenir semble se diriger vers une nouvelle simulation informatique plus permissive.

Simon Phénix a réussi sa mission en sacrifiant sa vie. La matrice devient plus réaliste après lui. Mais c'est le "Phénix" il reviendra 20 ans plus tard dans une nouvelle simulation. Son but, permettre à un certain Néo de sortir de la nouvelle Matrix pour la reprogrammer. Il prendra, cette fois, le nom de Morphéus. Celui qui revient de l'enfer.


mercredi 6 février 2013

Matrix se passe dans une galaxie lointaine, très lointaine



Matrix se déroule dans l'univers de starwars @edreims.blogspot.fr




Parfois comme pour Dune, une théorie semble si évidente que l'on ne peut s'empêcher de penser que l'auteur original l'a consciemment inscrite dans son œuvre. Parfois, on regrette qu'il n'y ait pas plus d'élément pour l'étayer, parce que l'œuvre aurait tellement plus de sens avec.

C'est le cas de Matrix. L'histoire se veut tellement profonde qu'elle apparait au final contradictoire et tiré par les cheveux.

Pourtant si l'on imagine que rien ne se passe dans une matrice informatique, mais juste il y a très longtemps dans une galaxie très, très lointaine, ça semble plus plausible.

Sur une planète lointaine (appelons la "Scion"), isolée, coupée du reste de la galaxie, l'Empire étend sa domination de façon complète. Pourtant la résistance s'organise péniblement. Les Jédis Morphéus et Destiny ont recruté quelques hommes et lance des attaques contre l'empire depuis les égouts.

Leurs efforts sont vains, mais grâce à un vieux maître Jédi présent sur la planète (L'Oracle) ils apprennent que s'ils forment un jeune homme à la Force, celui-ci pourra libérer la planète.
Lui faire avaler une potion pour révéler les mitochondries dormantes est une mission facile, bien que les Smithtrooper tentent d'empêcher cet homme au pouvoir latent exceptionnel de rejoindre la résistance.

Comme Néo est un Jédi, balbutiant au début, puis accompli à la fin, son contrôle télépathique sur les sentinelles s'explique parfaitement. Toutes les prouesses physiques sont courantes pour des Jédi, et nul besoin d'inventer une matrice pour les justifier.

Les Stormtrooper de l'empire n'ont pas besoin de masque sur cette planète où l'air est respirable. Puis en raison de son isolement ils ne vont jamais dans l'espace. La vie de clone est difficile, aussi ils se sont adaptés en se faisant appeler Smith. Si personne ne réagit à la présence en masse aux Smith, c'est parce qu'ils se sont fait à la présence militaire de ces clones plutôt sympathique. Et pas du tout parce qu'ils sont branchés sur une simulation informatique.


Seulement voila. Si Néo et ses alliés arrivent à détruire la présence impériale sur leur planète, ce n'est pas sans payer le prix fort. Comme on peut le voir, Néo, use et abuse de son pouvoir immense. En l'absence de formation correct, il a sombré du coté obscure de la force.