mercredi 27 mars 2013

Docteur Who en avait marre de retrécir ses gosses







Après avoir rétréci ses gosses, puis agrandi son bébé et avoir prit conscience que personne n'appréciait ses inventions l'ingénieur a quitté sa famille.

Il est parti à Londres. Il a construit le Tardis, où il continue ses expériences scientifiques. Elles tournent toujours aussi mal, et menacent, soit son existence, soit la terre entière, et il essaye encore de régler les problèmes qu'il provoque.

Comme il est recherché par un peu toutes les polices pour les dégâts commis, il se fait appeler "le docteur". Le nom de "Who" lui permet de répondre quand on l'appelle par l'homophonie avec son propre prénom : Wayne.
Et gamin, comme il l'est resté, il propage le mythe de cette nouvelle identité de "voyageur du temps" plus glorieuse que celle de Wayne Szalinski petit inventeur de province.
Il a amélioré le chien robot. Malheureusement l'invention a échappé à son contrôle, et revient tenter de se débarrasser de son créateur sous la forme des Daleks.

Lors d'une expérience sur le principe d'Heisenberg, il a construit une créature dont les électrons ralentissent jusqu'à une quasi immobilité quand ils sont observés. Dés que la créature n'est plus observée, sa vitesse s'accélère enfin, et de dépit, le Weeping Angel tente de tuer ceux qui l'empêchent de se mouvoir à vitesse normal.

Wayne/Who est toujours là, avec son tournevis, quand il y a un problème. Probablement parce qu'il l'a provoqué, et s'attache à le résoudre, comme avant quand ses inventions semaient la panique dans sa famille et son voisinage.

Le Tardis n'est pas plus grand à l'intérieur qu'a l'extérieur, c'est un non sens, que Wayne raconte à ceux à qui il le montre pour ne pas attirer l'attention sur lui. Car le Tardis est simplement une machine qui vous rétrécit quand vous passez sa porte. Et vous agrandit de nouveau quand vous sortez.

Mais si quelqu'un devait se rendre compte du fonctionnement de l'appareil ; Il se rendrait immédiatement compte de la véritable identité du prétendu "Docteur Who" : le scientifique Wayne Szalinski, célèbre pour avoir rétréci et agrandi tant de chose.


mercredi 20 mars 2013

Qui a tué Jules César: Lancement et Huguette



Je suis désolé il n'y aura pas de théorie du mercredi aujourd'hui.

Je viens de publier le tome deux des enquêtes historiques de Clio & Rami. Je voulais un peu vous parler du livre et d'un personnage secondaire sans importance: Huguette Crochetton.


En fait, après avoir fais les dernières, dernières, dernières, corrections du livre je n'ai pas pu m'empêcher du faire une théorie stupide. Seulement elle est en anglais, et concerne le site aggrégateur de lien Reddit. Vous pouvez la lire ici (si vous supportez mon anglais de cuisine) : Reddit is a Skinner Box

C'est moins une théorie, qu'une plaisanterie cachée dans une critique du site. J'ai du la faire en anglais, car elle repose sur une phrase typique utilisée par les redditeurs.  Une traduction en français aurait rendu l'histoire incompréhensible. Mais au moins ça ressemble à une théorie.

Ma promotion maintenant: "Qui a tué jules César ?" ... Bah, vous savez la réponse. Mais comment Clio et Rami la trouveront-ils? C'est le but de la série, que je considère comme une sorte de Colombo rencontre Docteur Who rencontre Lassie.

Ce que vous devez savoir c'est que le livre sera gratuit demain : Jeudi 21 Mars à partir de 9h du matin et jusqu'au lendemain même heure. Apres il sera à un prix attractif le temps de toucher un public, avant d'être vendu à 2,70 euros, qui est le prix ou l'auteur (moi) commence à toucher un peu de royalties.

Ce dont je voulais parler c'est d'Huguette Crochetton. Le personnage n'a pas trois lignes qui lui sont consacrée. Mais il reviendra sans doute plus en détails dans les épisodes suivants. La création de ce personnage sans importance, sera, je crois, instructive.

Je voulais un méchant, opposé à l'héroïne. Immédiatement j'ai pensé à Huguette. Huguette est une personne réel que j'ai connu il y a une vingtaines d'année au collège.
Une jeune fille belle. Pourtant, à cet époque ou les hormones perturbaient la justesse de notre jugement vis à vis des filles, personne n'a jamais montré le moindre intérêt pour Huguette.
Ce n'est pas uniquement parce que son prénom était déjà ringard à l'époque. Et ce n'est pas parce qu'elle était trop belle. C'était juste une belle jeune fille, comme il y en a plein, qui s'habillait bien sans en faire trop. Typiquement le gente de fille qui aurait du mettre le feu à nos coeurs innocents. Mais pas Huguette. Elle était méchante. Cruelle même.
Pourtant il est facile (surtout à cet age) de tomber amoureux d'une personne méchante. Soit que l'on ne s'en rende pas compte, soit que l'on sente que cette méchanceté cache une blessure, ou une fêlure, un mal être plutôt attendrissant. Mais pas avec Huguette.
Personne je crois n'a jamais essayé d'être ami avec Huguette, et encore moins de lui "faire du gringue". On avait tous peur de cette toute petite très belle femme. Les garçons, je crois que tous, à un moment ou à un autre avons été "amoureux" d'une des filles de la classe. Même les plus laides même si c'était moins de l'amour que de la lubricité. Mais je n'ais jamais entendu personne exprimé un intérêt pour Huguette. On n'en parlait même pas. Sans doute une des filles du top 5 de la classe pourtant.

Et voila 20 ans plus tard, c'est la personne dont je me souviens le plus. Au point de m'en inspirer pour créer un personnage de roman. Alors qu'à l'époque je n'ai pas du lui parler plus de 2 minutes de suite en 4 ans de cours en commun.

J'avais promis qu'il y aurait quelque chose d'édifiant dans ce récit. Peut être est-ce que l'impact d'une personne sur ses congénères se jauge à sa différence. Peut être que nous gardons en mémoire, non pas ceux avec qui nous avons passé le plus de temps, mais ceux qui étaient les plus opposé à notre façon de voir le monde. Ou peut être qu'elle était particulièrement méchante.

A partir de la semaine prochaine, je reviendrais poster de vrais théories. Sans doute une sur Harry Potter, ou sur Star Wars.







mercredi 13 mars 2013

Demolition Man se passe dans la Matrix





Personne ne tient à expliquer à Sylvester Stallone (John "Demolition Man" Spartan) à quoi servent les trois coquillages. Ce n'est pas par gêne ou par timidité.

Certains ont utilisés les coquillages, ils se retrouvent dans les bas fonds de la ville, les souterrains et les métros pour faire la révolution contre l'ordre établi.

Si tu choisis le coquillage bleu, tu reste dans le programme informatique, ou l'amour se fait par ordinateur interposé, ou la propreté est la norme, l'insulte impossible et la violence bloquée à la base. Tu reste dans la matrice comme Sandra Bullock (l'adjointe de Stallone) et même Cocteau (le président corrompu), incapable d'agir contre le programme de l'intelligence artificielle qui vise à créer un monde sans violence.

Si tu choisis le coquillage rouge, tu rejoins Edgar Friendly, le chef des rebelles, hors de la matrice. Libéré du programme tu peux enfin agir contre lui.

Ce qui est intéressante c'est le troisième coquillage. Celui que choisit Simon Phénix (le "méchant"). C'est celui qui fait de toi l'élu. Celui que la matrice attend et dont le but est de modifier complètement le programme. Phénix a accès à toutes les connaissances de la matrice (les lieux, l'argent, l'emplacement des armes et des citoyens). Ce n'est pas parce qu'il a été reprogrammé pour avoir des connaissances en Hacking par Cocteau. C'est parce qu'il est l'élu de la matrice, son but est de faire le lien avec les rebelles et d'améliorer le programme.

Les noms dans Démolition Man sont transparents de limpidité. Spartan évoque la violence de Sparte. Mais si ce n'était que cela il aurait du s'appeler Sparta, ou Sparte tout simplement. Il y a un sens supplémentaire à son nom : Il évoque l'absence de relief et d'intérêt de l'édulcorant, substitut au sucre l'aSpartame par l'homophonie. Parce que Stallone n'est pas le personnage principal du film, c'est un substitut.

Sandra Bullock est nommé Huxley du nom de l'auteur du meilleur des mondes dont le film reprend le thème de la dystopie. Et le docteur Cocteau fait référence au cinéaste français de l'illusion et du mystère parce qu'il joue un double jeu, et surtout parce que ce n'est que l'instrument de la matrice.

Ce qui est intéressant c'est que le "méchant" se nomme "Phénix". Ce n'est pas parce qu'il revient après 30 années de cryogénisation. C'est parce qu'il est destiné à faire renaître la matrice. C'est lui le héros du film. Son prénom "Simon" fait référence au magicien Simon de l'évangile. C'est l'homme qui fait des miracles et qui concurrence Jésus. Il doit modifier le programme de l'IA pour améliorer le système idéale crée dans la matrice. Il y arrivera puisqu'à la fin les rebelles de Friendly et les hommes de la police arriveront à s'entendre et l'avenir semble se diriger vers une nouvelle simulation informatique plus permissive.

Simon Phénix a réussi sa mission en sacrifiant sa vie. La matrice devient plus réaliste après lui. Mais c'est le "Phénix" il reviendra 20 ans plus tard dans une nouvelle simulation. Son but, permettre à un certain Néo de sortir de la nouvelle Matrix pour la reprogrammer. Il prendra, cette fois, le nom de Morphéus. Celui qui revient de l'enfer.


mercredi 6 mars 2013

La Joconde, le sourire de Nosferatu





La Joconde n'a ni cils, ni sourcils. On a prétendu que c'était la mode féminine de l'époque. On n'en est plus tout à fait sûr. Peut être les sourcils et les cils ont été enlevé plus tard par un disciple de DaVinci. Peut être il n'y en a jamais eu. Peut être c'était la mode de n'en pas porter ; ou peut être pas.
Cet absence donne un aspect étrange au tableau, et participe à la fascination qu'il provoque. On n'est pas tout à fait sûr de voir un visage humain.

Mais ce qui participe le plus à la fascination de la Joconde c'est son sourire : On ne le reconnait que par vision périphérique. Dés qu'on le fixe il disparait.
On attribue cet effet au travail d'ombre fait par DaVinci. On sait aussi que la forme de la bouche porte des traces étranges. Les cicatrices de marque de dents sur la lèvre inférieure.
Le modèle, sans doute, et c'était fréquent à l'époque, avait perdu des dents de devant à cause d'une hygiène dentaire déplorable, nous dit Wikipedia.

Ou bien, tout aussi légitimement. Le modèle avait des canines de 3cm de long, si longue qu'elles sortaient de la bouche.
C'est en effaçant ces canines démesurées, comme ont été peut être effacé les cils et les sourcils, que le sourire devient énigmatique : Quelque chose devrait être là. 
Tout sur le contour de la bouche indique la présence de ces canines allongées, on en distingue l'ombre. On ne les voit pas.

Ce que DaVinci a peint c'est un vampire. Peut être le premier vampire de l'art pictural occidental. Il ne me revient pas de déterminer si c'était un véritable vampire, ou un modèle ayant véritablement des canines trop longue pour de vagues raison médicale. Ce qui est sûr c'est que DaVinci ne voulait pas que l'on voit ce tableau. Il le conserve 15 ans sur lui.
Il le retravaille en permanence. Pourtant bizarrement il laisse des erreurs flagrantes : La main gauche dont tout les doigts font la même taille ; Erreur étrange du maître de l'anatomie. Cette main ressemble à une griffe.
Il laisse une ligne d'horizon plus haute à gauche de la tête qu'à droite. Lui si versé dans l'art de la perspective.
Il place un pont à droite, symbole du temps et de l'éternité. Il place un chemin sinueux à gauche, symbole du danger et de la mort.
Il ne vend jamais ce tableau plein de symboles lié au bizarre, à l'anormal et au vampirisme.

Avançons jusqu'à l'âge moderne. Des qu'il redevient célèbre ce tableau est nommé "Joconde" du nom du modèle présumée "Lisa Del Giocondo". Aucune preuve, à ce jour ne permet authentifié définitivement cette Giocondo comme modèle. On a au moins trois autres candidats. Pourtant on s'empresse de donner ce nom au tableau : "La Joconde"
Il a déjà un nom ce tableau, et un fort joli :"Mona Lisa". Pourquoi veut-on absolument le changer pour donner un nom d'un personnage qui n'a peut être rien à voir ? Pourquoi tant d'effort pour donner un nom erroné ?
Parce que tout le monde connait désormais la passion de DaVinci pour les miroirs, les codes, et l'écriture de la main gauche. DaVinci écrivait ce qu'il voulait garder secret à l'envers. A l'époque le stratagème était novateur.

Il garde un tableau, pendant 15 ans, jusqu'à sa mort, en permanence avec lui. Ce tableau il l'a appelé "Mona LISA". Ce qui veut dire, si on lit à l'envers : "Mon ASIL".

A l'Asile, DaVinci était sûr d'y aller si quelqu'un apprenait qu'il avait représenté sur son tableau un vampire buveur de sang.