mercredi 18 septembre 2013

Disney a déjà tourné un Star Wars... le meilleur.





Depuis que Disney a racheté la licence de Star Wars, on s'inquiète beaucoup de savoir ce que va être l'épisode 7 déjà annoncé.

Il se trouve que dès 1995 Disney a déjà produit sa propre version de la suite de Star Wars, et n'a pas a rougir de son modèle... Bien au contraire.

Dans la version animé, c'est enfin Princesse Leia qui est la vedette du film contrairement au machisme de Star Wars qui la relègue au rang de faire valoir.

Leia, ici, Pocahontas, fille du roi des Powhatan rencontre l'anglais John Smith et ces deux là tombent amoureux. Ensemble ils luttent contre le gouverneur anglais Ratcliff qui tente d'obtenir l'or du nouveau monde.

 N'ayons aucun doute, Disney a bien raconté un épisode de Star Wars et les indices sont multiples. D'abord les Powhatans, indiens guidés par l'"esprit de la nature" ont un nom trop proche des "Padawans" de Star Wars pour que ce soit un hasard.
Comme Leia, Pocahontas est une princesse. Comme Leia elle tente de protéger son monde de l'envahisseur aux armes surpuissantes.
La ou Disney dépasse le nian-nian de la Guerre des Etoiles, c'est que Pocahontas choisit son amoureux dans les rangs même de l'Empire (Britannique) avec John Smith. C'est comme si Leia tombait amoureuse d'un StormTrooper ou de Bobba Fett et, avec son aide s'oppose à l'Empereur et à Dark Vador.

Disney a aussi retenu que le meilleur épisode de la trologie est le second: "L'empire contre-attaque" qui se termine par la blessure de Luke à la main, et la fuite des héros devant la puissance de Dark Vador.
Ici, de même le dessin animé se termine par la blessure de John Smith, qui quitte Pocahontas pour rentrer se faire soigner en Angleterre. L'histoire, et c'est notable, se termine particulièrement mal pour un Disney qui nous a habitué à voir les princesses finir par épouser leur prince charmant.

"Pocahontas" n'est pas un Disney. C'est un Star Wars. C'est pour cela qu'il se termine mal. C'est pour cela aussi que l'amoureux de la princesse Pocahontas s'appelle John Smith.
Si ce nom est l'équivalent anglais par sa banalité de notre Pierre Durand, il porte surtout des initiales très significatives: J. S. .Comme un certain Jan Solo.




mercredi 11 septembre 2013

Le titre "Le nom de la Rose" d'U.Eco est la réponse à une veille question littéraire






Guillaume de Baskerville possède un nom rappelant le titre d'un roman de Sherlock Holmes. Il commence son enquête, d'ailleurs, en analysant, à la façon de l'enquêteur célèbre des traces de boue devant l'abbaye. Cet anachronisme n'est pas là par hasard. Et ce n'est pas un hommage.



Plus tard on apprendra les problèmes de Guillaume avec l'inquisition, et ses théories moderne sur le bien le mal, la comédie, et la science. Il professe des théories en avance de plusieurs siècles sur l'époque. Ces anachronismes à répétition sont expliqués par le titre du roman.



Le film tiré du livre finit par cette phrase dite par le jeune moine à propos de la gitane qui l'a initié à l'amour charnel :" Je n'ai jamais su son nom". Voulant sous-entendre que c'est cette femme la "rose" du titre.

Le roman, lui, se termine par une citation à propos d'une rose qui ne fait pas du tout référence à la jeune femme.


Pour comprendre le titre étrange du roman, il faut noter qu'Umberto Eco a placé un autre romancier contemporain dans le récit : Le moine aveugle et bibliothécaire, Jorge de Burgos, porte un nom très proche du romancier, bibliothécaire argentin, aveugle lui aussi, Jorges Luis Borges.

Si Umberto Eco place le personnage de Borges au cœur de son récit, il n'ignore pas non plus les convictions littéraire de l'argentin.

Borges en 1952 dans un des articles d'"Enquêtes" parle d'une fleur.



En 1980 Eco précise avec ce titre de quelle fleur il s'agit. Car le titre doit se lire comme :

"Le nom de la fleur? Une rose"



Cette fleur dont parle Borges, jusqu'à présen on en ignorait l'espèce.
Elle n'avait pas de nom, Umberto Eco nous a précisé son espèce : Une rose.



Cette fleur, dont parle Borges fait d'abord son apparition chez Coleridge au XVIIIème dans la banlieue de Londres.

Là, nous raconte Borges, Coleridge postule un rêveur qui visite le paradis en songe et à qui on donne une fleur. Que s'est-il passé, demande Coleridge si à son réveil il trouve cette fleur dans sa main ?

Borges se pose la même question. Et, pour expliquer sa théorie selon laquelle tout les écrivains, sont le même écrivain, il ajoute une autre fleur impossible : Celle d'H.G. Wells.



Wells, dans "la machine à voyager dans le temps", fait partir son protagoniste des millions d'années dans le futur au milieu des tendres Eloïs et des cruels Morlocks. Là, il sauve une Eloïs de la mort et celle-ci lui offre une fleur inconnue.

A son retour dans le présent, alors que sa machine est cassée, il n'est plus sur d'avoir rêvé ses aventures improbables, jusqu'à ce qu'il trouve dans la poche de son paletot abîmé par le voyage une fleur fanée.



Ces deux fleurs de la littérature dont parle Borges ne sont jamais nommées. Il faut attendre Eco, qui nous explique enfin de quelle fleur il s'agit : Une rose.



Et s'il sait quel fleur a ramené le protagoniste de la machine à voyager dans le temps c'est parce que c'est le même homme qui résout l'enquête des meurtres de l'abbaye. Guillaume de Baskerville, au nom tiré de Sherlock Holmes (Conan Doyle est contemporain d'H.G. Wells) a réparé la machine à voyager dans le temps.



C'est pour cela qu'il peut être tellement en avance sur son temps à propos des sciences, des étoiles et de la logique mathématique. C'est pour cela qu'il a eu des soucis avec l'inquisition, il vient du futur et l'inquisition en apprenant son arrivé dans sa machine étrange a soupçonné une intervention démoniaque.



Et il se souvient que lors de son premier voyage, on lui a donné une fleur dans le futur. Cette fleur nous dit Umberto Eco dans son titre, cette veille fleur dont parlais déjà Coleridge, c'est une rose. Une simple rose dont l'existence est impossible.




mercredi 4 septembre 2013

Le père Noël est en réalité une femme... célèbre

Le plus surprenant concernant le père noël c'est que l'on ne sait absolument rien de lui.

Voila un personnage connu dans le monde entier, pourtant aucun récit à son propos. Rien pour expliquer son existence, la raison pour laquelle il donne des cadeaux aux enfants sages, rien sur son age et sa vie. Bien sûr on sait qu'il partage des points commun avec saint Nicolas, mais personne n'ira prétendre que le père noël a jamais sorti des enfants d'un saloir où ils allaient être découpé pour être mangé. Ca c'est l'histoire de St Nicolas, le père Noël n'est pas tout a fait de la même espece. Et il n'a aucune histoire!

Ce que l'on sait se résume à trois choses:
  • Il possède des rennes
  • Des lutins l'aident pour la fabrication des jouets
  • Il vit au pôle Nord
La s'arrête les informations sur l'individu. On peut penser qu'avec aucun mythe fondateur pour appuyer son existence les parents ont volontairement tout fait pour qu'il ne soit pas du tout crédible. Ne pas lui donner d'aventures est le plus sûr moyen de faire douter les enfants de son existence.

Ca, ou bien on nous cache volontairement l'histoire du père Noël parce qu'il ne correspond pas tout à fait à l'image que l'on s'en fait.
Dans les contes on connait un personnage qui lui aussi à des contacts rapprochés avec les animaux, un personnage qui parlent aux cerfs et aux oiseaux. Un personnage qui, lui aussi, utilise le travail de lutins , et profite de leur immense fortune. Un personnage persécuté dans son enfance et qui a toutes les raisons de vouloir faire plaisir aux enfants du monde entier.
Blanche-neige!

Avec les septs nains qui travaillent à la mine pour en sortir des pierres précieuses, elle a les moyens d'offrir des cadeaux aux enfants du monde entier. Elle parle aux animaux. Et sa marâtre l'a suffisamment fait souffrir pour lui donner la volonté d'aider les enfants sages.

Mais la raison principale pour laquelle Blanche-Neige, une fois délivré du sort de la sorcière, s'est donnée la tâche d'être le père Noël est contenue dans son nom.
Dans le conte, elle n'a aucune raison de s'appeler Blanche-Neige. Elle pourrait se nommer Yasmine ou Isabelle ça ne changerai rien à l'histoire. Elle s'appelle Blanche-Neige pour une seule raison: Elle vit au milieu de la neige, au pôle Nord!