mercredi 30 octobre 2013

Les Anciens Astronautes sont un leurre pour dissimuler la vérité










On attribue aux anciens astronautes la construction des Pyramides, des lignes de Nazca, la destruction de l'Atlantide, le déluge, la fabrication des crans de cristal, de Stonehenge et au final la création de la race humaine, et la promesse qu'ils redescendront un jour des étoiles.

Qu'est-ce que cela peut bien cacher ? Pourquoi tant de littérature pour justifier cette idée que les aliens sont déjà venus sur terre, et que leurs traces sont omniprésentes?

Il y a quelque chose de remarquable avec les artéfacts que l'on attribue aux anciens astronautes : il est impossible de les dater.
Il n'y a aucune représentation, ni allusion aux pyramides sur les grandes pyramides. Aucun livre ne parle des pyramides avant le début du 18e. Personne n'évoque Stonehenge avant le 19e. Personne n'a jamais parlé des lignes de Nazca... Etc., etc.
Toutes ces immenses constructions, dont on soupçonne qu'elles n'ont pas été possibles avec les technologies de l'époque, à laquelle elles ont censé être construites, ont un point en commun : On en a pris connaissance que très, très, très récemment.
Au 18e commence la construction des pyramides. Avec une connaissance pointue des mathématiques, des leviers, des poulies, de la poudre à canon et les débuts des machines à vapeur. De la même façon, on construit les pyramides en Amérique du Sud. On bâtit Stonehenge avec des tracteurs. Puis plus récemment on trace des lignes dans le désert de Nazca, on polit des crânes dans du cristal.

S'il y a une chose qu'il est impossible de dater, c'est bien une construction en pierre. Quand on date les pierres au carbone 14, elles sont toutes très anciennes. La difficulté est de trouver une pierre qui a moins de plusieurs milliers d'années (il faut la récupérer au pied d'un volcan en activité). Avec toutes ces pierres multimillénaires, on peut bâtir aujourd'hui des constructions dont on prétend qu'elles remontent au début de l'humanité.

Pour les livres, c'est la même chose. Rien de plus facile que de trouver un très vieux parchemin, un datant de plus de deux millénaires, et d'écrire dessus, aujourd'hui, de vieilles légendes à propos d'êtres étrange descendu du ciel et apportant avec eux le feu, l'agriculture et la médecine. On peut même dessiner des cosmonautes sur de vieux parchemins. C'est facile: on sait à quoi ressemblent un casque de cosmonaute et un vaisseau spatial.

Quant à l'autopsie de la créature de Roswell. Il suffit de pratiquer quelques actes de chirurgies pour transformer un humain en petit gris, de le tuer puis de filmer une autopsie. Les gouvernements ont fait pire.

Parce que derrière la construction des pyramides, de Stonehenge, c'est le gouvernement mondial qui agit et prétend qu'il s'agit de l’œuvre d'alien. Les gouvernements sont habitués à créer des conspirations. Ils l'ont toujours fait pour justifier leur politique. Au moyen-âge, déjà, ils ont prétendu que les sorcières existaient pour dresser des bûchers. Plus récemment, ils ont prétendu que les juifs conspiraient contre la race aryenne. Ils ont prétendu que l'Irak possédait des armes de destructions massives, ils ont montré des preuves. Les états fabriquent des conspirations tout le temps.

C'est leur façon d'exister, de justifier leur présence et leurs prérogatives aux citoyens. Mais leur plus grande mascarade est de faire croire que les aliens nous ont déjà visités. Ils ont construit les pyramides pour nous faire croire à cette conspiration. Les états font tout pour que nous croyions en l'existence de mystérieux anciens astronautes.

mercredi 23 octobre 2013

Le second opus de "Ghostbuster" est "Un jour sans fin"





Dans « un jour sans fin » (Groundhog Day) Bill Murray n'arrive pas à mourir. Il vit la même journée en boucle. Le propos du film n'est pas de savoir comment, ni pourquoi il en est arrivé là. Lui-même ne se pose pas la question, mais il tente d'abord d'essayer de profiter de la situation, avant de tenter d'y échapper.

Dans Ghosbuster, le scientifique qui invente la machine à capturer les fantômes prévient Murray et ses amis qu'il ne faut pas faire converger les rayons radioactifs. Il ne précise pas les conséquences, mais tout le long du film les protagonistes évitent de croiser leurs rayons de captures.

Seulement à la fin, face au dieu sumérien venu sous forme de Marshmallow géant, ils se résolvent à faire converger les rayons pour fermer le portail démoniaque.
L'explosion qui en résulte est si violente qu'ils meurent tous. Et bien entendu comme toute personne qui meurt dans des circonstances surprenantes, ils se retrouvent sous forme de fantôme.
Murray fasciné par l'attention des médias vers ses exploits se tourne vers le journalisme. Il devient rapidement présentateur pour une chaîne de télévision, et est amené à couvrir le jour de la fête des marmottes.

Murray est un fantôme. C'est la première fois qu'il se trouve loin des cages de contentions et des rayons qui permettent de capturer les fantômes. Murray est un fantôme libre en plein Punxsutawney (Pennsylvanie).

Les fantômes hantent le lieu de leur mort. Les fantômes ignorent qu'ils sont morts. Les fantômes font les mêmes gestes jusqu'à ce qu'ils règlent ce qui a causé leur malédiction.

Murray vivra le même jour en boucle. Il est mort, il l'ignore. C'est pour cela que c'est particulièrement pathétique quand il déclare lors d'un accident d'un des habitants de Punxsutawney que « personne ne doit mourir, pas ce jour-là ». C'est pathétique parce qu'une personne est morte ce jour-là : Murray.

À la fin du film, Murray a vaincu la malédiction. Ce n'est plus un fantôme et il peut quitter le jour sans fin. Il n'y arrive qu'en gagnant l'affection d'Andy MacDowel. C'est surprenant parce que jusqu'à présent il n'a témoigné d'aucune espèce d'attirance pour cette femme.
C'est troublant, parce que dans ghostbuster la première apparition du Dieu sumérien de la destruction est sous la forme d'une femme. C'est rare de représenter ainsi un dieu de la destruction. Presque plus rare que de le mettre sous la forme d'un bonhomme de Marshmallow géant.

Murray peut quitter le jour sans fin parce qu'il a enfin obtenu le pardon de Gozer, le dieu sumérien de la destruction sous la forme d'Andy MacDowel. Ou plutôt parce que le dieu lui permet de rejoindre le rang de ses serviteurs.


mercredi 16 octobre 2013

"Invasion Los Angeles" relate un fait réel des années 60





Au milieu du film de Carpenter, se déroule une scène de 15 minutes, durant laquelle le héros John Nada se bat à main nue avec son ami Frank Armitage. Cette scène n'est pas uniquement surprenante à cause de sa durée. Elle ne fait aucun sens pour plusieurs raisons :
  • « Invasion Los Angeles » n'est pas un film de combat. C'est le seul et unique affrontement.
  • On a passé l'heure précédente à poser l'amitié et la proximité des idéaux de ces deux combattants qui finiront en sang après la scène.
  • Le motif du combat est trivial : John veut que son ami porte une simple paire de lunettes. Rien qui justifie la lutte violente. Rien qui justifie une lutte de 15 minutes avec des barres de métal et des pavés.

 Cette scène est la clef du film. Elle est temporellement centrale. Elle est unique. Elle révèle que le film ne parle pas d'une invasion extra-terrestre.
Le sujet du film est la critique du jugement d'autrui sur son apparence.

Les aliens sont horribles. Physiquement. Ils ressemblent à des squelettes de métal rouillé. Pourtant si leurs cruautés sont sous-entendues, ce ne sont jamais eux qui font preuve de violence.
Les premières violences policières sont accomplies par des humains.
Quand on aperçoit enfin les aliens (grâce aux lunettes), ils se livrent à des activités complètement pacifiques et cotidienne. Lecture de magazine, coiffeur, retrait bancaire.
La seule violence de tout le film dont on est certain que son auteur est un alien provient du policier qui pourchasse le héros. Mais ce « héros » vient de menacer, et de tirer sur des civils avec un fusil durant les scènes précédentes. Et pourtant ce policier ne tente pas de tuer le héros, il essaye encore juste de l'arrêter.

Les humains, eux sont corrompus. Certains travaillent avec les aliens, et ce sont ceux-là qui expliquent au héros que les intentions des aliens sont mauvaises. Jamais un alien lui-même. Et surtout c'est un humain qui tue le héros.

Voilà pourquoi Frank Armitage, l'Afro-Américain ami du héros refuse de porter les lunettes de soleil. Il refuse de juger des hommes sur leur apparence. Il le refuse parce qu'il connait le fonctionnement du racisme, qui commence toujours par la critique de la différence purement physique.
Refuser de porter les lunettes, c'est refuser de voir que les aliens sont horribles et tenter de les juger sur leurs actions. Une fois qu'il voit leur laideur, lui aussi cède au « racisme » du héros et tente de les éliminer.

Une des premières scènes violentes du film montre la police, de concert avec l'armée, envahissant un quartier pauvre de Los Angeles. Il y a des tanks, des hommes casqués armés de fusils mitrailleurs dans un quartier pauvre de la ville.
Cette scène se passe à Los Angeles. Ce n'est pas un hasard. L'événement le plus traumatisant de l'histoire moderne américaine est la manifestation qui a eu lieu à Los Angeles du 11 au 17 Aout 1965.
Agressés par la police blanche dans le quartier pauvre de Watts, des noirs Américains ont lancé une manifestation de protestation. La réponse des autorités a été violente. L'armée a été appelée. Il y eut des tirs dans les rues pendant 1 semaine entière. Les tanks sont intervenus avant que le calme ne soit rétabli.

C'est de cela dont parle « Invasion Los Angeles ». La violence dont on peut faire preuve contre une minorité au physique différent. Les extra-terrestres n'ont jamais envahi la terre. Ils sont juste pas beau à regarder.