mercredi 6 novembre 2013

Dana Scully n'a jamais aimé Mulder




Juste avant de mourir, à la fin d'une des dernières saisons de X-files, l'homme à la cigarette dit « ne fais confiance à personne ». Comme si ce n'était pas déjà la devise de Mulder depuis longtemps. Comme si Mulder au long des dizaines d'épisodes précédents avait accordé sa confiance aveuglement.

Dans le pilote de la série, Fox Mulder doit travailler pour la première fois avec Dana Scully. Il comprend, et il lui signale immédiatement qu'il n'est pas dupe. Il sait qu'elle n'est là que pour le surveiller. Il ne fait confiance à personne.
L'amitié entre ces deux personnages à quelque chose de forcé. Quiconque à des croyances un peu litigieuses, les fantômes, l'astrologie, l'acupuncture, l'homéopathie ressent un certain énervement quand quelqu'un d'autre rejette ces croyances. La situation est encore pire pour quiconque s'estime rationnel : entendre des élucubrations dont on a la preuve qu'elles sont erronées rend agressif.
Il n'y a aucune raison que Scully puisse supporter Mulder. Non seulement il croit en des mythes ridicules. Mais en plus, il méprise la seule croyance qu'elle possède : sa foi religieuse.


Scully déteste Mulder. Elle ne le montre pas. Pourtant les producteurs de la série ont parfaitement expliqué son rôle véritable au cours de nombreux épisodes : Scully surveille Mulder.
C'est toujours à cause de Scully que Mulder échoue à rapporter les preuves du paranormale. Il a fréquemment le choix entre sauver sa collègue ou sauver un indice. Il choisit sa collègue à chaque fois. Scully a parfaitement réussi son infiltration. Et c'est à cause d'elle que Mulder n'a rien pour révéler au monde le complot qui se trame.

Plus inquiétant, le rôle principal de Scully est de pratiquer des autopsies. C'est une scientifique, mais à aucun moment les producteurs ne la présentent comme un médecin légiste. Le rôle de ces autopsies répété est de nous faire associer Scully avec la plus célèbre autopsie du domaine du surnaturelle. La célèbre autopsie de Roswell.
Si Scully est associé à cette opération c'est pour signifier deux choses : d'abord le fait que comme l'autopsie de Roswell, elle est fausse. Ensuite qu'elle est liée d'une façon ou d'une autre aux extra-terrestres.

Parce si Scully peut être un agent humain destiné à empêcher Mulder d'agir ; elle peut être bien pire. Et si elle était un alien sous forme humaine. Si les aliens, conscients de la menace Mulder, avaient décidé d'envoyer l'un des leurs, Scully, pour que leur plan d'invasion de la terre se déroule sans problèmes. Ils savent que le « Syndicat » poursuit ses propres objectifs. Ils décident donc de surveiller leur pire ennemi à leur propre façon.

Vous n'êtes pas persuadé que Scully est un alien ? Alors pour quelle autre raison serait-elle enceinte d'un alien?

mercredi 30 octobre 2013

Les Anciens Astronautes sont un leurre pour dissimuler la vérité










On attribue aux anciens astronautes la construction des Pyramides, des lignes de Nazca, la destruction de l'Atlantide, le déluge, la fabrication des crans de cristal, de Stonehenge et au final la création de la race humaine, et la promesse qu'ils redescendront un jour des étoiles.

Qu'est-ce que cela peut bien cacher ? Pourquoi tant de littérature pour justifier cette idée que les aliens sont déjà venus sur terre, et que leurs traces sont omniprésentes?

Il y a quelque chose de remarquable avec les artéfacts que l'on attribue aux anciens astronautes : il est impossible de les dater.
Il n'y a aucune représentation, ni allusion aux pyramides sur les grandes pyramides. Aucun livre ne parle des pyramides avant le début du 18e. Personne n'évoque Stonehenge avant le 19e. Personne n'a jamais parlé des lignes de Nazca... Etc., etc.
Toutes ces immenses constructions, dont on soupçonne qu'elles n'ont pas été possibles avec les technologies de l'époque, à laquelle elles ont censé être construites, ont un point en commun : On en a pris connaissance que très, très, très récemment.
Au 18e commence la construction des pyramides. Avec une connaissance pointue des mathématiques, des leviers, des poulies, de la poudre à canon et les débuts des machines à vapeur. De la même façon, on construit les pyramides en Amérique du Sud. On bâtit Stonehenge avec des tracteurs. Puis plus récemment on trace des lignes dans le désert de Nazca, on polit des crânes dans du cristal.

S'il y a une chose qu'il est impossible de dater, c'est bien une construction en pierre. Quand on date les pierres au carbone 14, elles sont toutes très anciennes. La difficulté est de trouver une pierre qui a moins de plusieurs milliers d'années (il faut la récupérer au pied d'un volcan en activité). Avec toutes ces pierres multimillénaires, on peut bâtir aujourd'hui des constructions dont on prétend qu'elles remontent au début de l'humanité.

Pour les livres, c'est la même chose. Rien de plus facile que de trouver un très vieux parchemin, un datant de plus de deux millénaires, et d'écrire dessus, aujourd'hui, de vieilles légendes à propos d'êtres étrange descendu du ciel et apportant avec eux le feu, l'agriculture et la médecine. On peut même dessiner des cosmonautes sur de vieux parchemins. C'est facile: on sait à quoi ressemblent un casque de cosmonaute et un vaisseau spatial.

Quant à l'autopsie de la créature de Roswell. Il suffit de pratiquer quelques actes de chirurgies pour transformer un humain en petit gris, de le tuer puis de filmer une autopsie. Les gouvernements ont fait pire.

Parce que derrière la construction des pyramides, de Stonehenge, c'est le gouvernement mondial qui agit et prétend qu'il s'agit de l’œuvre d'alien. Les gouvernements sont habitués à créer des conspirations. Ils l'ont toujours fait pour justifier leur politique. Au moyen-âge, déjà, ils ont prétendu que les sorcières existaient pour dresser des bûchers. Plus récemment, ils ont prétendu que les juifs conspiraient contre la race aryenne. Ils ont prétendu que l'Irak possédait des armes de destructions massives, ils ont montré des preuves. Les états fabriquent des conspirations tout le temps.

C'est leur façon d'exister, de justifier leur présence et leurs prérogatives aux citoyens. Mais leur plus grande mascarade est de faire croire que les aliens nous ont déjà visités. Ils ont construit les pyramides pour nous faire croire à cette conspiration. Les états font tout pour que nous croyions en l'existence de mystérieux anciens astronautes.

mercredi 23 octobre 2013

Le second opus de "Ghostbuster" est "Un jour sans fin"





Dans « un jour sans fin » (Groundhog Day) Bill Murray n'arrive pas à mourir. Il vit la même journée en boucle. Le propos du film n'est pas de savoir comment, ni pourquoi il en est arrivé là. Lui-même ne se pose pas la question, mais il tente d'abord d'essayer de profiter de la situation, avant de tenter d'y échapper.

Dans Ghosbuster, le scientifique qui invente la machine à capturer les fantômes prévient Murray et ses amis qu'il ne faut pas faire converger les rayons radioactifs. Il ne précise pas les conséquences, mais tout le long du film les protagonistes évitent de croiser leurs rayons de captures.

Seulement à la fin, face au dieu sumérien venu sous forme de Marshmallow géant, ils se résolvent à faire converger les rayons pour fermer le portail démoniaque.
L'explosion qui en résulte est si violente qu'ils meurent tous. Et bien entendu comme toute personne qui meurt dans des circonstances surprenantes, ils se retrouvent sous forme de fantôme.
Murray fasciné par l'attention des médias vers ses exploits se tourne vers le journalisme. Il devient rapidement présentateur pour une chaîne de télévision, et est amené à couvrir le jour de la fête des marmottes.

Murray est un fantôme. C'est la première fois qu'il se trouve loin des cages de contentions et des rayons qui permettent de capturer les fantômes. Murray est un fantôme libre en plein Punxsutawney (Pennsylvanie).

Les fantômes hantent le lieu de leur mort. Les fantômes ignorent qu'ils sont morts. Les fantômes font les mêmes gestes jusqu'à ce qu'ils règlent ce qui a causé leur malédiction.

Murray vivra le même jour en boucle. Il est mort, il l'ignore. C'est pour cela que c'est particulièrement pathétique quand il déclare lors d'un accident d'un des habitants de Punxsutawney que « personne ne doit mourir, pas ce jour-là ». C'est pathétique parce qu'une personne est morte ce jour-là : Murray.

À la fin du film, Murray a vaincu la malédiction. Ce n'est plus un fantôme et il peut quitter le jour sans fin. Il n'y arrive qu'en gagnant l'affection d'Andy MacDowel. C'est surprenant parce que jusqu'à présent il n'a témoigné d'aucune espèce d'attirance pour cette femme.
C'est troublant, parce que dans ghostbuster la première apparition du Dieu sumérien de la destruction est sous la forme d'une femme. C'est rare de représenter ainsi un dieu de la destruction. Presque plus rare que de le mettre sous la forme d'un bonhomme de Marshmallow géant.

Murray peut quitter le jour sans fin parce qu'il a enfin obtenu le pardon de Gozer, le dieu sumérien de la destruction sous la forme d'Andy MacDowel. Ou plutôt parce que le dieu lui permet de rejoindre le rang de ses serviteurs.