mercredi 13 janvier 2016
L'épisode 8 de Star Wars s'appelera "The Force Darkens"
Si l'on observe l'épisode 7 et surtout ses liens avec le premier épisode (A new Hope); on peut supposer que le 8éme épisode sera lié au meilleur épisode de la série : Empire Strike Back (ESB).
Comme la série prend la direction d'un retour de la Force dans un monde où elle a disparu, on peut supposer que cette trilogie aura pour titre un qualificatif décrivant cette évolution de la Force.
Le premier épisode de cette trilogie s'appelle The Force Awaken (« réveil de la force » en français). Le film relate le retour de la force et les débuts de Rey en tant qu'agent de ce retour.
L'épisode suivant devra avoir tous les éléments du second épisode original : la défaite des héros, le désespoir, l'enseignement de la Force.
Luke, comme Yoda l'avait fait pour lui dans Strike Back, va enseigner à Rey à utiliser la force.
La planète où ils sont sera couverte de nuage, avec le sommet des montagnes sortant de la masse nuageuse, pour évoquer la cité dans les nuages d’ESB.
Elle soulèvera les vieilles pierres. Puis elle arrachera le sommet de la montagne à la fin de son enseignement dans une scène épique.
Pendant ce temps, Finn infiltrera un vaisseau impérial pour trouver le temple jedi.
Il sera détecté par Kylo Ren, et s'échappera sur la planète que survole le destroyer impérial à ce moment. Cette planète sera couverte de marais, pour évoquer Dagoba (la planète de Yoda dans ESB).
Luke de son côté dira à Rey qu'elle n'est pas prête. Trop impulsive. Il feindra de s'énerver contre elle pour la tester. Il ira jusqu'à l'attaquer au sabre laser par surprise. Comme elle restera calme, Luke lâchera la révélation du film : Rey est la soeur de Kylo Ren.
« Non » criera Rey, avant de frapper Luke de toutes ses forces lui coupant sans doute une main.... Parce qu'il ne peut pas y avoir un reboot d'ESB sans une main coupée à un moment. Et Luke est habitué à ce genre de traitement.
« Non » criera Rey, en s'enfuyant et en prenant conscience que son père Han Solo est mort sans qu'elle l'ait connu.
Finn, sur la planète marécageuse, après de nombreux combats échappera aux Stromtrooper à sa poursuite en se dissimulant dans la carcasse d'un prédateur des marais (comme Luke s'était caché dans la carcasse d'un Taun sur Hoth, la planète attaquée au début d’ESB)
Il trouvera le temple jedi. Et au moment de rentrer chez les rebelles sera capturé par Kylo Ren, sans doute à la suite d'une trahison par Poe Dameron.
La dernière scène montrera Rey arrivant sur la planète ou Finn a été capturé. Elle allumera son sabre laser, et le sabre brulera d'une flamme rouge. Pour signifier que tout est perdu parce que la derniere Jedi vient de sombrer du coté obscur.
The End.
Pour cela que l'épisode s’appellera 'The Force darkens' (la Force s'obscurcit) , comme un parallèle à l'horreur de l'ESB, et pour inquiéter les spectateurs sur le sort de l'univers fictif de Star Wars.
Bien entendu l'épisode 9 s'appellera « Redemption of the Force » (la Force sauvée), et l'on découvrira que Rey a juste feint de sombrer du côté obscur pour sauver son ami.
Elle ne sera pas la fille de Han Solo, mais celle de Leia avec un autre homme, après sa séparation d'avec le pilote. Kylo n'étant que son demi -frère.
Ils se réconcilieront au milieu du film, et tueront le méchant Sith.
Je prends rendez-vous pour dans 500 jours, afin que nous constations à quel point mes prédictions sont fausse. Et je souhaite qu'elles le soient.
mercredi 16 décembre 2015
Les paradoxes de Clio et Rami
Comme tous les ans je vais publier une nouvelle histoire de Clio et Rami.
La série de 4 histoires précédentes, reliées dans « Enquêtes Antiques », finit avec une menace très concrétée sur l'héroïne.
La nouvelle série qui commence avec « Le glitch de Guillaume le Conquérant » explorera plus attentivement les soucis de Clio et de l'agence qui utilise le voyage dans le temps.
Le titre de cette nouvelle série de quatre courts récits sera sans doute « Mélodrames Médiévaux ». Les malheurs y seront sans doute nombreux, et chacune des histoires sera centrée sur un personnage de l'époque médiévale : après la domination romaine et avant la découverte de l'Amérique.
J'envisage de terminer l'histoire complète dans la dernière série qui se nommera sans doute « Complots Contemporains » et qui mettra Clio aux prises avec les plus grands meurtres contemporains. Cela clôturera l'intrigue secondaire du Bureau et des agents qui tentent de s'emparer, ou de détruire, la capacité de voyage dans le temps.
Durant les quatre premiers récits déjà parus, j'ai utilisé quelques paradoxes pour faciliter, ou expliquer le voyage dans le temps qui est au coeur de l'histoire, mais qui reste un outil plutôt qu'un réel élément actif.
Le premier paradoxe est celui que je nomme la « mémoire en avant ». L'idée étant que les atomes qui composent Clio existait déjà dans le passé où elle se rend.
Confrontés à cette présence à la fois sensiblement appartenant à leur époque, et à la fois ayant été transformée au cours du temps pour former la Clio du futur, les habitants du passé ont une perception « nuageuse » de Clio.
C'est l'explication que je donne brièvement dans chaque récit. C'est juste un moyen de justifier en quelques phrases qu'une inconnue comme Clio puisse accéder au palais des rois sur la mort desquels elle enquête. Mais au-delà de l'aspect pratique pour raconter le récit (ne pas perdre de temps en sous-intrigue pour opérer tel ou tel interrogatoire) ; il y a dans l'idée, le concept impossible que les atomes qui composent la Clio du Futur, puisse reformer une Clio identique dans le passé. Ils retrouvent dans le passé, leur forme future. C'est sans doute la même idée avec laquelle je m'amuse à propos de Jean de la Fontaine et sa flèche du temps dans L'agneau et le loup.
Le second paradoxe apparait dans « qui a tué Jules César ? » C'est un hommage direct — la formulation reprend même en partie la formulation de l'original — au paradoxe crée par J.L. Borges dans « Tlon, Uqbar, Orbis tertius ».
Borges bien sûr est génial. Il postule un monde dans lequel les individus ignorent les relations de causalité Uqbar. Dans ce monde, les chercheurs proposent un paradoxe : Paul perd 9 pieces d'or sur le chemin. Pierre en retrouve 4 sur le chemin. Jean en trouve 2 le lendemain, et Paul retrouve les 3 manquantes chez lui. Le paradoxe n'a bien sûr aucun sens dans notre monde ou la causalité existe. Mais pour un monde sans causalité, il est inconcevable que le nombre de pièces trouvées soit le même que celui perdu.
J'ai repris l'idée centrale dans mon récit en l'appelant le « paradoxe botanique » : si on sème une graine dans le passé. Et que cette graine donne une fleur. Le seul moyen pour nous de semer cette graine c'est si la fleur nous a donné cette graine précisément dans le futur. C'est une autre formulation du cercle indépendant dans le temps. L'idée que rien ne peut être changé. Celle qui sous-tend l'intrigue de l'armée des douze singes. Le « paradoxe » étant que ce cercle d'existence n'a aucune raison d'être, ou d'être brisé. C'est une impossibilité tautologique. Clio tente de résoudre le paradoxe, j'ignore si je suis parvenu à rendre sa solution satisfaisante.
Le dernier paradoxe est moins un paradoxe, qu'une présentation de l'étrangeté des animaux. Mais c'est encore une trouvaille de Borges. Je croyais à torts que c'était une observation de mon invention, et c'est en relisant la nouvelle « le Sud » de l'auteur que je me suis aperçu du vol.
Dans « qui a tué Toutankhamon ? » je prétend que Rami, le chat, est offusqué que les humains perçoivent, par défaut, le temps comme une suite séquentielle. Sa façon à lui de percevoir le temps comme simultanée lui permet de découvrir avant Clio comment Toutankhamon est mort. J'étais très fier de cette idée que le chat voyait le temps comme un tout. Et pour cause, l'idée n'est pas de moi. Borges, dans le Sud, parle d'un chat pour qui le temps est continu.
Dans mon récit, confronté à l'observation de deux blessures sur la victime, Clio assume qu'elles sont consécutives. Le chat habitué à prendre les événements simultanément comprend qu'elles sont simultanées.
Voilà, j'espère que les 7 récits à venir auront moins d'emprunts à Borges.
mercredi 18 novembre 2015
Où vont les fusées de Gattaca?
Dans le film Gattaca (1997), les noms ont une signification. Ainsi Eugène, l'homme parfait auquel le héros prend les fragments d'ADN est celui qui a les « gènes ». Vincent, prononcé en anglais « win-cent » est celui qui « gagne sans » (sous entendus sans les gènes).
Ce sont des noms étranges, européens, parce que leur sonorité et l'implication dans l'histoire sont importantes. Pourtant le nom le plus étrange est celui de l'organisme spatial. Pourquoi un organisme spatial prendrait-il un nom composé des éléments de la double hélice d'ADN ? C'est comme si la NASA décidait de prendre un nom basé sur les écoles prestigieuses ou elle recrute ses membres.
De plus, si l'on choisit un nom basé sur les éléments d'ADN pourquoi un nom aussi long pourquoi ne pas prendre simplement les 4 bases GATC. Si l'on veut composer un mot qui sonne mieux pourquoi celui-là, plutôt que GATAC (qui évoque l'attaque), ou AGACT (qui peut se prononcer comme « A gate » ou « la porte », sous-entendue « vers les étoiles »), ou n'importe quelle autre combinaison ?
Gattaca est une agence spatiale. Rien de plus. Son nom pourtant n'évoque aucune conquête. Si on prend en compte que le « A » en anglais se prononce souvent « é ». Alors Gattaca peut se prononcer comme « Get a Key ». Trouve la clé.
Gattaca n'est pas une agence spatiale.
La mission sur Titan est mal préparée, il suffit d'envoyer une simple sonde pour déterminer ce qui se cache sous la couche de nuage que Vincent illustre en soufflant la fumée de sa cigarette sur son verre de vin.
Vincent promet de revenir 1 an plus tard. Pourtant on n'a aucun voyageur qui semble être revenu de son voyage spatial. On pourrait penser que Vincent passionné par l'espace aurait à coeur d'interroger une de ses idoles pour savoir ce qui se passe là-haut.
Gattaca veille avec passion à s'assurer la valeur génétique de ses employés. Si la prise de sang pour entrée peut s'assimiler à un simple contrôle d'identité remplaçant un contrôle de carte comme on en aurait actuellement, le reste des contrôles est superflu.
Pourquoi vérifier l'état génétique des employés dans leurs exercices physiques ? Le responsable de l'agence prétend qu'il s'agit de s'assurer que chacun des membres atteint son potentiel. Mais alors, pourquoi imposer aux hommes qu'elle envoie dans l'espace de fréquent contrôle d'urine. Aucun potentiel ne change d'un contrôle d'urine à l'autre.
Gattaca sélectionne les meilleurs éléments de l'espèce humaine. Elle les envoie avec régularité sur d'autres planètes. Aucun ne semble jamais revenir. Gattaca a une mission eugénique qui s'expose par son nom en plus de ses pratiques. Il y a deux possibilités à la réelle fonction de l'agence. Soit, elle traque les meilleurs humains pour créer une société d'homme « parfait » sur d'autres planètes. Soit, et c'est sans doute sa véritable fonction, elle les envoie à une mort certaine.
Après tout, si vous aviez le moyen de sélectionner tous les êtres supérieurs à vous. Votre première réaction serait sans doute de les envoyer mourir au loin. Pour cela que le plan ou Eugene se suicide correspond au plan ou Vincent part dans la fusée. Les flammes du réacteur de la fusée reflètent les flammes de la chambre de crémation.
Vincent part pour mourir comme meurent tous ceux qui embarquent dans les fusées qui partent régulièrement. Pour cela que personne à bord de ces fusées n'est équipé de scaphandre.
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